Ces personnes viennent principalement du Maroc (4.403 sont devenus belges en 2024), de Syrie (2.725 personnes), de Roumanie (2.633), d’Afghanistan (2.136) et de Turquie (1.938). Mais aussi d’Italie (1.664), de Pologne (1.631), de France (1.310) et des Pays-Bas (1.266).
Le nombre d’étrangers qui acquièrent la nationalité belge, le plus souvent après un parcours d’intégration, est en passe d’atteindre le niveau le plus élevé depuis le début des années 2000. C’est ce qu’indiquent les chiffres de l’office statistique Statbel. Si la tendance se poursuit, notre pays comptera quelque 60.000 nouveaux Belges supplémentaires d’ici la fin de cette année.
Le nombre de Palestiniens qui deviennent belges a, lui, augmenté de manière remarquable. Il est passé de 394 personnes en 2023 à déjà 1.053 Palestiniens depuis le début de cette année. En plus de cela, 3.790 Palestiniens ont demandé l’asile à la Belgique au cours des 9 premiers mois de 2024. C’est plus que dans n’importe quel autre pays de l’Union européenne.
La diversité des demandeurs augmente
Au cours des neuf premiers mois de cette année, 45.538 personnes d’une autre nationalité se sont vu délivrer un passeport belge, ce qui représente une augmentation de 9% par rapport à la même période de l’année précédente. Il faut remonter à 2001 – peu après l’introduction de la loi d’acquisition rapide de la nationalité – pour retrouver davantage de changements de nationalité à la fin du mois de septembre.
A ce rythme, le nombre de nouveaux Belges dépassera en fin d’année le cap des 60.000- un record depuis 2001. Cette année-là, 62.994 étrangers étaient devenus belges.
Des experts en migration associent l’augmentation du nombre de nouveaux Belges à la grande crise de l’asile et de la migration de 2015-2016. Un grand nombre de personnes qui ont été reconnues comme réfugiés à l’époque et qui ont ensuite suivi un parcours d’intégration (photo) ont pu devenir Belges au cours de ces dernières années. vrt
