49e anniversaire de l’expulsion arbitraire massive de Marocains d’Algérie en 1975
Pour commémorer le 49e anniversaire de l’expulsion arbitraire massive de Marocains d’Algérie en 1975, qui coïncide avec la Journée internationale des migrants (18 décembre 2024), l’Association des victimes marocaines d’expulsion arbitraire d’Algérie, en coordination et en partenariat avec le Réseau africain pour les Migration et Développement et son sponsor, l’Espace Wasta, tiendront une conférence de presse le lundi 23 décembre 2024 à 10h00 au siège du Syndicat National des Journalistes Marocains à Rabat, sous le thème : Mémoire collective afin de prendre toutes les mesures nécessaires Pour la justice des Marocains, victimes de l’expulsion massive et arbitraire d’Algérie en 1975.
Ce colloque abordera le déplacement forcé auquel les Marocains ont été soumis dans des conditions inhumaines lors de la fête de l’Aïd al-Adha, qui a coïncidé avec une situation nationale liée à la Marche Verte, venue compléter l’unité éducative et récupérer les régions du sud qui souffraient sous le joug du colonialisme espagnol.
Il abordera également le processus que le dossier des victimes de cette expulsion arbitraire a connu, non seulement comme un mécanisme politique non juridique, mais aussi comme une atteinte aux droits des immigrés qui ne sont pas soumis à prescription, car il a été accompagné par des actes de violence, des vols, des pillages, des séparations de familles, des arrestations, des tortures, des cas de disparitions forcées, et…
Dans ce contexte, le travail mené par l’Association des Victimes Marocaines d’Expulsion Arbitraire d’Algérie et le plaidoyer qu’elle entend mener auprès de l’Espace de Médiation et du Réseau Africain pour la Migration et le Développement seront évoqués dans le contexte des évolutions observées non seulement par la Convention internationale sur les droits des travailleurs migrants et de leurs familles, mais aussi par les développements liés aux droits des migrants dans des cas similaires.
En Afrique, il s’agit de construire une base de soutien non seulement pour les droits de ce groupe qui a été expulsé par l’Algérie, mais aussi pour les groupes d’immigrés en Afrique qui ont vécu des situations similaires, ce qui donne de la crédibilité au discours africain sur les droits des immigrés et établit une Afrique qui respecte les droits de ses immigrés à l’intérieur et à l’extérieur d’elle.
Différents acteurs officiels et civils du domaine des migrations, que ce soit au niveau national, africain ou international, ont été invités.