Le géant pharmaceutique américain Johnson & Johnson, déjà visé par des plaintes aux États-Unis dans des affaires de talc suspecté de contenir de l’amiante et d’avoir provoqué des cancers des ovaires, risque une procédure similaire au Royaume-Uni.
«Des femmes diagnostiquées avec des cancers potentiellement mortels» reprochent à l’entreprise «d’avoir été exposées à de l’amiante contenue dans la poudre de talc» produite par l’entreprise, selon un communiqué des avocats des plaignants.
Le cabinet KP Law dit avoir écrit une lettre à Johnson & Johnson au nom de ses clients. L’entreprise a jusqu’à la fin de l’année pour y répondre, après quoi une procédure «sera introduite auprès de la Haute Cour», à Londres.
Les avocats représentent actuellement environ 2000 plaignants, principalement des femmes, mais aussi quelques hommes, et disent avoir été contactés par des milliers d’autres. Agences