Le Maroc est un pays modeste en termes d’infrastructures de connaissances. Il se classe 98e sur 141 pays dans l’Indice mondial des connaissances (GKI 2024) et 7e sur 24 pays ayant un développement humain moyen.
L’indice GKI 2024 a également souligné le besoin urgent de renforcer des secteurs cruciaux tels que l’éducation, la technologie et l’économie dans certains pays arabes, notamment la Palestine, le Maroc et la Mauritanie.
Dans le sous-secteur de l’économie (96é rang), notre pays figure parmi les mauvais élèves du monde, sur la base de facteurs tels que la compétitivité économique, l’ouverture économique, la finance et la valeur ajoutée locale.
L’indice de cette année couvre 141 pays, soit près des trois quarts de la planète, avec huit nouveaux ajouts. Le GKI offre une perspective panoptique du paysage mondial des connaissances et constitue un puissant outil de référence dans les domaines de l’éducation, de la technologie, de la recherche et du développement. Il met également en lumière les atouts de chaque nation, leur permettant de relever les défis locaux et internationaux dans ces domaines.
La Suède a obtenu la première place avec une valeur d’indice de 68,3, surpassant de peu la Finlande, classée deuxième avec un score de 68,2, et la Suisse classée troisième avec 67,9. La quatrième position est partagée par le Danemark et les Pays-Bas, avec chacun un score de 66,8. Outre les États-Unis, qui arrivent en septième position avec 66,2, les dix premiers du classement sont dominés par les pays européens.
Le GKI a évalué 11 pays arabes, les Émirats arabes unis étant en tête de liste dans le monde arabe et se classant au 26e rang mondial avec un indice de 60,9. Le Qatar suit de près, se classant 39e au niveau mondial avec un score de 55,5, tandis que l’Arabie saoudite se classe troisième dans le monde arabe et 41e au niveau mondial avec un score de 54,8. Oman se classe quatrième dans le monde arabe et 55e au niveau mondial avec un score de 50,0. Le Liban, qui a récemment rejoint le GKI, se classe cinquième dans le monde arabe et 81e au niveau mondial avec un score de 45,4.
Dix pays africains se classent au plus bas niveau, le Niger occupant l’avant-dernière place à la 140e position avec un score de 25,8, et le Tchad en dernière position à la 141e avec un score de 23,4.
La Fondation Mohammed bin Rashid Al Maktoum pour le savoir (MBRF) (https://MBRF.ae) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont annoncé les résultats de l’« Indice mondial du savoir 2024 » (GKI 2024), un outil de référence mondial sans précédent pour évaluer les réalisations notables des nations dans le domaine du savoir.
Les résultats ont été annoncés lors d’une table ronde intitulée « Partenariat PNUD et MBRF – Faire progresser le savoir dans la région des États arabes et au-delà », organisée dans le cadre du Sommet du savoir 2024, qui s’est tenu au Dubai World Trade Center (DWTC) du 18 au 19 novembre.
Le GKI examine méticuleusement divers indicateurs dans les domaines scientifiques, de recherche et structurels, en s’appuyant sur des méthodes d’analyse rigoureuses et des données scientifiquement validées, rapporté zawya. Il donne aux organismes gouvernementaux les moyens d’identifier les opportunités, de concevoir des stratégies solides, d’améliorer l’innovation et de favoriser un développement global.
Le GKI de cette année montre que de nombreux pays, en particulier ceux de la région arabe, ont franchi plusieurs étapes clés en matière de connaissances tout en soulignant la nécessité de faire progresser les stratégies d’éducation, de recherche et d’innovation dans de nombreuses autres régions du monde. »