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Croissance: Comment le Maroc perd  des points précieux

La contribution des échanges extérieurs à la croissance aurait continué de peser sur l’activité au troisième trimestre 2024, soustrayant 2,6 points à la croissance. Malgré la relance des exportations (+11,3%, après +7,8% au trimestre précédent), le volume des importations aurait été dynamique, en réponse à une demande intérieure en hausse, peut-on lire dans le dernier point de conjoncture, établi par le Haut Commissariat au Plan.

Vous l’avez bien remarqué, 2,6 points de croissance, sachant que le Maroc pourrait faire mieux. Malheureusement, malgré les grandes annonces gouvernementales et promesses électorales, on constate toujours une augmentation des importations sans augmentation proportionnelle des exportations. En somme : le déficit commercial se creuse de 3,2% à 196.853 MDH à fin août 2024 comparativement à une année auparavant. Ce déficit est le résultat d’une hausse aussi bien des importations de biens (+21.488MDH) que celle des exportations (+15.425MDH) sur la même période de référence.  

Le Maroc a essayé d’atténuer l’impact nourrissant l’ambition de substituer une bonne partie des importations tout en renforçant l’export, via le plan de relance industriel (2021-2023), décliné à travers la banque de projets.

Aux dires du ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, en octobre 2022 devant le parlement, «  le nombre de projets d’investissement prévus dans le cadre de la politique de substitution aux importations a atteint 1.219. Ces projets sont à même de substituer 68,6 milliards de dirhams (MMDH) d’importations ».

Alors, quel bilan au jour d’aujourd’hui pour cette politique de substitution aux importations? A suivre…

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