L’indice de puissance asiatique 2024, publié dimanche par le groupe de réflexion australien Lowy Institute, a mis en évidence l’évolution de la dynamique du pouvoir dans la région, les États-Unis étant toujours dominants mais confrontés à une pression militaire croissante de la Chine.
Le Japon est tombé à la quatrième place dans une analyse clé des nations asiatiques les plus puissantes et les plus influentes, dépassé par l’Inde pour la première fois dans l’histoire de l’enquête annuelle et reflétant le déclin économique de Tokyo.
Mais l’analyse, qui classe 27 pays et territoires, évaluant l’étendue de leur influence en fonction de leurs forces économiques, de défense, diplomatiques et autres, a également révélé que si la Chine a enregistré des gains militaires, son influence globale a stagné. La puissance de la Chine plafonne à un niveau inférieur à celui des États-Unis, mais toujours bien au-dessus de tous ses concurrents asiatiques. La Chine a connu une croissance économique plus lente et son influence économique dans la région n’est plus en plein essor, mais elle conserve la première place en matière d’influence diplomatique, rapporte la presse nippone.
