Ford a réuni à Tanger des dizaines d’entreprises implantées au Maroc pour devenir fournisseurs du nouveau véhicule que la ligne de production située à Almussafes (province de Valence) lancera au deuxième trimestre 2027.
La réunion a eu lieu la semaine dernière, au lendemain de la présentation des lignes de base du véhicule hybride qui sera assemblé dans l’usine valencienne.
Selon les sources automobiles dont dispose Economía Digital au Maroc, il y a eu une surréservation lors de la réunion de Valence et certaines multinationales présentes en Afrique du Nord étaient présentes à cette deuxième réunion. Dans ce document, Ford invitait l’industrie automobile située en Afrique du Nord à participer aux RFQ (demandes de devis/demandes de budget) qui devraient débuter entre septembre prochain et janvier 2025.
Par ailleurs, la volonté du Maroc de devenir un partenaire de référence des usines Ford en Europe n’est pas nouvelle. En 2015, Ford a étendu sa présence en Afrique du Nord en établissant un nouveau bureau régional à Casablanca, mais en devenant également le premier constructeur automobile étranger à établir un bureau d’achat à Tanger.
Ce bureau était destiné, comme l’a indiqué la société, à soutenir la compétitivité accrue des opérations de fabrication dans les usines européennes de Ford, notamment à Valence en Espagne et à Saarlouis et Cologne en Allemagne.
L’actuel responsable de l’innovation et de la transformation chez Ford Almussafes, Carlos Moliner, était directeur des achats locaux pour l’Afrique du Nord en 2018, lorsqu’il déclarait dans un communiqué de presse de Ford : « Le Maroc joue un rôle important dans la stratégie d’approvisionnement en composants automobiles de Ford. alors que nous continuons à élargir notre base de fournisseurs pour nous approvisionner en composants pour notre gamme de véhicules produits en Europe.
En fait, le Maroc a toujours été une destination privilégiée pour Ford. En effet, depuis plus d’un siècle, l’entreprise américaine fournit ses services à ses nombreux clients au Maroc, à travers son importateur-distributeur local SCAMA (Société Chérifienne d’Automobile et de Matériel Agricole), filiale du groupe Auto-Hall, sur la base d’un contrat de concession. signé en 1920 par Henry Ford lui-même.
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