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E-sport: C’est parti pour la Coupe du monde en Arabie saoudite!

La première édition de la gigantesque Esports World Cup s’ouvre mercredi à Riyad, avec plus de 60 millions de dollars en jeu.

Annoncée en grande pompe l’année dernière par l’Arabie saoudite et le prince héritier Mohammed ben Salmane, la toute première édition de ­l’Esports World Cup commence mercredi à Riyad. Elle durera huit semaines. Le point sur un événement d’une ampleur sans précédent.

Avalanche de jeux

De «League of Legends» à «Counter-Strike 2», en passant par «Call of Duty», «Fortnite», «Tekken 8» ou encore «Rocket League», pas moins de 21 titres sont représentés, pour un total de 22 compétitions. Ce qui fait de l’Esports World Cup le plus grand tournoi multijeux du monde, devant des titans du secteur comme la DreamHack.

Sommes colossales

Au ­total, l’événement affiche un cashprize faramineux de plus de 60 millions de dollars, réparti entre les différentes catégories. Il s’agit là encore d’un record pour une compétition d’e-sport, dépassant les 45 millions du festival Gamers8 en 2023, et les 40 millions de The International en 2021.

Champion des clubs

Plus de 1500 joueurs et 400 équipes sont attendus à Riyad, dont des leaders mondiaux partenaires de l’événement, comme FaZe Clan, G2 Esports, Vitality ou encore Natus Vincere. Au terme de la compétition, la team qui aura remporté le plus de points dans les différents tournois sera sacrée championne du monde, et repartira avec la coupe, ainsi que 7 millions de dollars supplémentaires en poche.

Controverses

Instrument de «soft power» pour l’Arabie saoudite, l’Esports World Cup fait toutefois polémique pour certains, le royaume étant régulièrement accusé de graves violations des droits humains. Le présentateur américain Dash a ainsi refusé de commenter le tournoi pour des «raisons morales». D’autres, comme l’équipe Team Liquid, n’ont pas hésité à qualifier leur participation de «décision conflictuelle». (20min.ch)

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