PlusStartup

Startups: Le Français Breega lance un fonds de 75 millions de dollars

La société de capital-risque Breega, basée à Paris, a lancé son premier fonds de capital africain d’une valeur de 75 millions de dollars pour soutenir des startups africaines en pré-amorçage et en amorçage. Baptisé «Breega Africa Seed I».

Ce véhicule d’investissement vise à investir dans des jeunes pousses basées au Nigeria, en Égypte, en Afrique du Sud et au Kenya, mais aussi dans plusieurs pays d’Afrique francophone comme le Maroc, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Cameroun.

Avec ce fonds, Breega, qui compte 700 millions de dollars d’actifs sous gestion, prévoit d’injecter des tickets compris entre 100 000 et 2 millions d’euros, principalement dans des startups développant des innovations à fort impact environnemental et sociétal. Les domaines de l’agriculture, de l’éducation, de la santé, de la finance, de l’assurance, de l’immobilier ou encore de la logistique sont ainsi ciblés. «Les écosystèmes de startups fonctionnent comme des pyramides : ils ne sont durables que si la base, donc le early-stage, est bien financée. C’est dans cette logique d’impact que Breega se positionne en tant que premier investisseur pour soutenir et accompagner les entrepreneurs à leur lancement», indique Ben Marrel, co-fondateur et CEO de Breega.

Deux bureaux à Lagos et au Cap

Pour mener sa stratégie d’investissement sur le continent africain, le fonds tricolore s’est attaché les services de Melvyn Lubega, entrepreneur à l’origine de la licorne Go1 dans l’edtech, et de Tosin Faniro Dada, qui a créé l’incubateur Lagos Innovates au Nigeria. Dans le détail, Melvyn Lubega sera en charge de l’Afrique de l’Est et du Sud depuis le bureau du Cap, en Afrique du Sud, tandis que Tosin Faniro Dada s’occupera de l’Afrique de l’Ouest et du Nord depuis l’année de Lagos, au Nigeria.

A leurs yeux, le continent africain est à un moment charnière de son histoire dans la tech. «Aujourd’hui, l’Afrique reçoit près de 1 % du financement mondial pour un territoire qui abrite 18 % de la population de la planète. Il s’agit d’un large écart de financement à combler sur un continent qui est à l’aube de la pleine réalisation de son potentiel technologique», relève Melvyn Lubega, Partner au bureau du Cap. «L’Afrique connaît un véritable boom de l’entreprenariat, avec le retour sur le continent de nombreux jeunes partis étudier à l’étranger, animés par l’ambition de trouver des réponses technologiques aux défis que connaît le continent», ajoute de son côté Tosin Faniro-Dada, Partner au bureau de Lagos. Charge désormais aux deux responsables de Breega en Afrique d’identifier les pépites locales pour que le continent devienne aussi attractif que l’Europe, les États-Unis et l’Asie dans la sphère technologique, rapporte madyness.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page