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Cyberespace africain: Participation du Maroc

Le Centre africain d’études stratégiques et le Bureau de la cybersécurité et de la politique numérique du département d’État des États-Unis ont tenu un atelier de trois jours à à Pointe-aux-Piments (Maurice), du 21 au 23 mai. L’événement a réuni de hauts fonctionnaires des institutions régionales africaines et des représentants des équipes nationales de réponse aux urgences informatiques (CERT) pour discuter des leçons apprises et formuler des recommandations visant à renforcer l’architecture de la cybersécurité continentale de l’Afrique, en accord avec le cadre des Nations unies pour un comportement responsable des États dans le cyberespace.

C’est l’ambassadeur des États-Unis à Maurice, Henri Jardine, qui a donné le coup d’envoi de cet atelier. Il a exprimé sa satisfaction devant un tel projet qui, a-t-il dit, s’avère important. «Les États africains présentent des niveaux variés de numérisation, de capacités cybernétiques et d’expertise, rapporte lexpress. L’Union africaine (UA) et les Communautés économiques régionales jouent un rôle crucial dans la gestion de ces différences pour poursuivre les intérêts communs des États membres en faisant progresser les normes mondialement reconnues du comportement des États dans le cyberespace, et en répondant aux menaces cybernétiques sophistiquées émanant d’acteurs soutenus par des États et de réseaux de cybercriminalité organisés. Les institutions régionales ont, par exemple, faciliter l’adoption de la Convention de Malabo pour permettre à leurs membres de s’entraider dans la détection et la réponse aux menaces de cybersécurité transfrontalières ; elles ont également rédigé des lois et des législations modèles pour permettre aux pays africains de défendre le cyberespace conformément aux normes juridiques internationales», a expliqué l’ambassadeur.

L’atelier a réuni 30 participants, incluant des experts, des représentants de principales équipes nationales de réponse aux urgences informatiques, ainsi que des fonctionnaires du gouvernement américain, de l’Union européene et du Royaume-Uni. Étaient également présents des représentants d’institutions multilatérales, telles que l’UA, la CEDEAO, l’IGAD, la SADC et BOCAS, ainsi que le Forum des équipes de réponse aux incidents et de sécurité, et le Forum global sur l’expertise en cybersécurité. Les CERT de dix pays africains, soit la Côte d’Ivoire, l’Égypte, le Ghana, le Kenya, Maurice, le Maroc, le Mozambique, le Nigeria, l’Afrique du Sud et la Zambie, étaient représentés. Les participants du gouvernement américain comprenaient des membres du département d’État, du Centre européen George C. Marshall pour les études de sécurité, de l’Agence des États-Unis pour le développement international, du département de la sécurité intérieure des États-Unis et du département de la défense des États-Unis. Les anciens élèves du Centre africain avec une expertise pertinente ont également participé à l’atelier.

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