L’Andalousie a importé 5 000 tonnes d’escargots du Maroc en 2023 pour une valeur totale de 3,8 millions d’euros, comme l’a rapporté le ministère de l’Agriculture à Europa Press. De plus, au cours de ces deux premiers mois de 2024, ce produit a été acheté à la communauté andalouse du pays d’Afrique du Nord pour 248 mille euros, ce qui représente une croissance de 88% par rapport au chiffre cumulé de janvier à février de l’année précédente.
Cette réalité place le Maroc comme un marché important en Andalousie dans ce domaine, et contraste avec le chiffre de production des exploitations agricoles espagnoles, qui a atteint 605 500 kilogrammes l’année dernière, selon l’Association nationale d’élevage et d’engraissement d’escargots (Ancec). Un autre record qui met en valeur les importations marocaines sont les chiffres de consommation estimés en 2020 au niveau national, avec un total de 18.800 tonnes, même s’il faut évaluer une augmentation de ce montant déjà constatée l’année dernière.
Différences entre l’escargot d’élevage et l’escargot sauvage
Manuel Felipe López, l’un des hommes d’affaires qui se consacrent au commerce des escargots à travers son entreprise, Caracoles Sevilla, précise que la variété importée du Maroc, le tuile, bénéficie d’un grand soutien dans plusieurs régions d’Andalousie, en plus d’être, en selon lui, de meilleure qualité que l’escargot fermier traditionnel.
L’homme d’affaires souligne que la population d’escargots et de tuiles a diminué sur notre territoire au cours des 60 dernières années, ce qui, avec les « restrictions sanitaires qui limitent le commerce des escargots », nous invite à porter la production au-delà des frontières, étant la variété marocaine de de qualité « assez bonne », en plus d’être « égale » à son homologue espagnol, entre autres raisons.
