Ce mardi, le Conseil des ministres espagnol a approuvé le décret-loi royal réformant l’allocation d’assistance chômage, franchissant ainsi l’une des étapes liées au quatrième versement des fonds européens. La principale nouveauté de la réforme est qu’elle introduit la compatibilité des prestations de chômage avec un emploi.
Désormais, les travailleurs résidant au Maroc qui ont effectué leur dernier travail dans les villes de Ceuta et Melilla, couverts par l’autorisation de travail pour travailleurs frontaliers, pourront accéder à une protection contre le chômage à un niveau contributif sans avoir besoin de justifier de leur résidence en Espagne , à condition qu’ils répondent à toutes les exigences établies, rapporte la presse espagnole.
Le groupe de bénéficiaires potentiels a été élargi: il comprend les personnes de moins de 45 ans sans charge familiale, celles qui n’ont pas payé suffisamment de mois de cotisations, les travailleurs agricoles temporaires et d’autres groupes qui n’étaient pas couverts auparavant. La loi met également la protection des travailleurs qui entrent au chômage à partir d’un emploi à temps partiel sur un pied d’égalité avec ceux qui viennent d’un emploi à temps plein.
La réforme améliore les montants des subventions pendant les 12 premiers mois de perception et instaure trois volets : la subvention sera de 95 % de l’Iprem pendant les six premiers mois de collecte (570 euros par mois avec l’Iprem actuel) ; 90 % pour les six prochains mois (540 euros) et 80 % actuellement pour le reste de la durée de la prestation (480 euros), est-il souligné.