Economie

Gazoduc Nigeria-Maroc: La décision finale d’investissement repoussée à 2025

La décision finale d’investissement (DFI) sur le gazoduc Nigeria-Maroc est attendue pour le début de l’année 2025, selon le directeur de l’agence nationale des hydrocarbures du Maroc.

La décision finale d’investissement était auparavant prévue pour décembre 2024.

CITATIONS CLÉS

« Nous nous préparons pour un FID au début de 2025 », a déclaré Amina Benkhadra, directrice générale de l’ONHYM, lors de la conférence Invest in Africa Energy qui s’est tenue à Paris mardi.

« Nous avons également obtenu l’un des plus grands agrégateurs en Europe qui achètera tout le gaz qui sera exporté par le gazoduc Maghreb-Europe, une fois qu’il sera connecté à ce gazoduc », a-t-elle ajouté.

« Il y a un appel à toutes sortes d’investisseurs – fonds souverains étrangers, compagnies pétrolières internationales, banques multilatérales – et cela se fera dans le cadre d’un partenariat public-privé spécial… Nous disposons actuellement de tous les paramètres techniques et financiers spécifiques qui montrent la compétitivité de ce mode de transport lorsque nous le comparons au (gaz naturel liquéfié) » transporté par bateau, a déclaré Mme Benkhadra.

POURQUOI C’EST IMPORTANT

L’Union européenne est à la recherche d’autres fournisseurs de gaz, car elle souhaite mettre fin aux importations russes d’ici 2027, en réponse à l’invasion de l’Ukraine par Moscou.

Le Nigeria détient certaines des plus grandes réserves de gaz connues au monde, mais il a du mal à attirer les investissements dans le secteur.

Un projet d’exportation du gaz nigérian vers l’Europe via un gazoduc traversant le désert du Sahara a été remis en question après le coup d’État militaire de l’année dernière au Niger voisin.

Le Nigeria espère maintenant accélérer la construction d’un autre gazoduc offshore qui atteindrait l’Espagne via le Maroc, en passant par les eaux atlantiques de 13 pays d’Afrique de l’Ouest qui pourront également envoyer et recevoir du gaz par l’intermédiaire de la ligne.

Le projet, également appelé gazoduc atlantique-africain, coûtera 25 milliards de dollars et aura une capacité de 30 milliards de mètres cubes par an. Il sera achevé sur 25 ans, par phases, à mesure qu’il sera relié aux infrastructures existantes. (Reuters

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