PAGE: Sessions de travail sur la transition vers une économie verte
L’intégration de l’économie verte et inclusive dans les secteurs clés du Maroc ont été au centre de la deuxième édition de la Conférence PAGE (The Partnership for Action on Green Economy – Partenariat pour l’Action sur l’Économie Verte) Green Crossroads, dont les travaux ont démarré mardi à Rabat.
Cette édition, qui se tient jusqu’au 26 octobre courant, vise notamment à stimuler la réflexion et accélérer la transition vers une économie verte au Maroc, à présenter le mécanisme PAGE, à mobiliser les décideurs et à créer des plateformes de débat.
S’exprimant à cette occasion, la Secrétaire Générale du ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable, Farah Bouqartacha, a relevé que le passage vers une économie verte est une option inéluctable pour faire face aux nombreux défis, notamment ceux liés au changement climatique et ses multiples répercussions sur la pauvreté et sur l’épuisement des ressources naturelles.
“Il s’agit de la seule voie pour atteindre les objectifs du développement durable et améliorer la capacité de résilience et d’adaptation de notre pays particulièrement dans le contexte actuel marqué par une succession de crise notamment sanitaire, énergétique et économique”, a-t-elle dit.
Pour sa part, le Chef de la Coopération à la Délégation de l’Union Européenne au Maroc, Jean-Christophe Filori, a souligné l’importance d’une transition mondiale vers une économie circulaire, appelant à repenser le processus de production, d’utilisation, de récupération et d’élimination des déchets.
Dans ce sillage, il a mis en exergue le “rôle clé” du Maroc dans cette transition, s’interrogeant sur les moyens de coopérer avec les parties prenantes afin de faire émerger une économie ouverte dans la région.
De son côté, la directrice de la communication, de la coopération internationale et des partenariats, au ministère de l’Industrie et du Commerce, Imane Ben Rabia, a fait remarquer que cette transition est d’autant plus importante et cruciale eu égard le contexte mondial actuel alarmant et les multiples défis qui se présentent.
Et de poursuivre que cette conjoncture appelle à “revisiter notre modèle socio-économique, pour y intégrer les principes de durabilité, renforcer la résilience de notre pays mais aussi des autres pays afin de faire face au choc extérieur tout en consolidant la position que le Maroc a construit au niveau international”.
Revenant sur l’industrie marocaine, elle a fait savoir que sa décarbonation, l’amélioration de son attractivité et de sa compétitivité à travers une intégration profonde des écosystèmes peut offrir une proposition de valeur qui sera en ligne droite avec les objectifs du secteur et ce, à travers deux leviers importants à savoir la recherche et le développement (R&D) et le capital humain, a soutenu Mme Ben Rabia.
La Représentante Pays de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) au Maroc, Sanae Lahlou, a, quant à elle, noté que la deuxième édition de cette conférence se tient dans un contexte très particulier car elle coïncide avec une période cruciale pour le Maroc dans sa quête d’une économie verte et inclusive.
“Alors que le pays se relève de la terrible tragédie du séisme qui a frappé la région d’Al Haouz, les défis sont nombreux mais des opportunités se présentent pour reconstruire mieux et de manière plus juste et plus durable”, a ajouté Mme Lahlou.
Au menu de cette conférence, figurent des sessions de travail et des discussions sur des thématiques cruciales pour la transition vers une économie verte. MAP