Hyundai Motor Co., le principal constructeur automobile de Corée du Sud, a annoncé lundi avoir signé un accord de coentreprise avec le Fonds public d’investissement d’Arabie saoudite pour ouvrir un site d’assemblage dans ce pays du Golfe.
Selon les termes de l’accord signé dimanche à Riyad, les deux parties investiront conjointement plus de 500 millions de dollars pour établir une usine de pièces automobiles entièrement démontées dans la Ville économique du roi Abdallah, une ville en construction dans l’ouest du pays, avec pour objectif de débuter la production commerciale au premier semestre de 2026. Il s’agira de la première usine automobile de Hyundai au Moyen-Orient.
Cet accord a été signé et annoncé à l’occasion de la visite d’Etat du président Yoon Suk Yeol en Arabie saoudite.
D’après l’entreprise, l’usine aura une capacité de production annuelle de 50.000 véhicules électriques et à essence. Le fonds saoudien détiendra une participation de 70% dans cette co-entreprise, les 30% restant revenant à Hyundai.
Dans le cadre de sa stratégie gouvernementale Saudi Vision 2030, l’Arabie saoudite s’emploie activement à encourager le développement de son industrie automobile car le pays cherche à diversifier ses moteurs de croissance afin de réduire sa grande dépendance à l’industrie pétrolière.
Hyundai a également signé un mémorandum d’entente (MoU) avec l’Institut coréen de technologie automobile (KATECH), Air Products Qudra et la compagnie saoudienne de transports publiques SAPTCO pour le développement et l’établissement d’un écosystème de mobilité à l’hydrogène en Arabie saoudite.
Air Products Qudra est une co-entreprise entre Air Products, une multinationale de gaz industriel basée aux Etats-Unis, et Qudra Energy, une start-up saoudienne active dans l’énergie. SAPTCO exploite des lignes d’autobus domestiques ainsi que des connexions internationales avec des pays voisins tels que les Emirats arabes unis et l’Egypte.
Selon le MoU que ces entreprises ont signé, elles s’engagent à collaborer dans plusieurs domaines dont la création d’un environnement pour la mobilité à l’hydrogène et la conduite d’un projet pilote de bus électriques propulsés à l’hydrogène, ainsi que différents programmes de recherche liés à ces projets et subventionnés par l’Etat. (Yonhap)
