Economie

Espagne: L’UPA veut plus de travailleuses marocaines de la fraise

Manuel Piedra, secrétaire de l’organisation agricole UPA Huelva, a souligné que le travail est un élément essentiel dans la production de fraises. Pendant la phase de plantation, environ 10 000 emplois sont créés et il est essentiel de disposer de suffisamment de personnel pour garantir une récolte réussie. Par ailleurs, Manuel Piedra ajoute que sur les 10 000 emplois proposés, pas même 1. 000 ne seront pourvus, rapporte la presse espagnole.

Dans ce sens, il a été demandé d’élargir le contingent marocain, composé d’environ 14.700 personnes.

« En principe, 100% du contingent marocain viendra, nous parlons de 14.600/14.700 femmes qui récoltent des fraises à Huelva depuis plus de deux campagnes, et il a été demandé à la subdélégation du Gouvernement de faire une prolongation pour remplacer tous ces ramasseurs. … qui ne sont pas rentrés dans leur pays, et aussi pour toutes les nouvelles entreprises qui manquent de main d’œuvre.»

« Le 26 octobre aura lieu une réunion sur les flux migratoires et ce jour-là nous saurons exactement si le contingent sera élargi« , avance Manuel Piedra.

« À cet égard, depuis l’UPA Huelva, nous voulons rappeler que le secteur des affaires de Huelva offre chaque année un logement gratuit à plus de 45 000 immigrants avec papiers qui viennent travailler. On parle du problème des colonies et beaucoup de gens pensent que le secteur de la fraise y est pour quelque chose ; mais la réalité est que les colonies sont composées principalement d’immigrés sans papiers qui ont obtenu une carte de circulation du gouvernement, pas une carte de travail, donc ils ne travaillent même pas dans les champs.

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