A fin juin 2023, on constate que le secteur bancaire marocain n’a pu échapper au climat délétère qui a pesé sur les marchés financiers, à quelques exceptions prés. Pour ne citer que le cas de la Banque Centrale Populaire (BCP), dont les revenus au titre des opérations de marché ont été multipliés par deux entre le premier semestre 2023 et celui de l’année dernière. Pour plus de détails, BCP a vu ses gains s’élever à 836,2 millions de dirhams au lieu de 310,3 millions. A l’origine de cette performance, des gains sur titres de créances à hauteur de près 590 millions DH contre une perte de 30 millions DH enregistrée sur les six premiers mois 2022. Il s’avère donc que la banque a privilégié les placements de très court terme, beaucoup plus rentables que les autres instruments financiers.
L’évolution des résultats de la banque au cheval contrastent avec ceux de ses concurrents Attijariwafa bank (AWB) et Bank Of Africa (BOA).
Le premier groupe bancaire marocain a marqué une baisse de ses activités de marché sur la période de référence. Ses bénéfices ont totalisé 1, 157 milliard DH contre 1,231 milliard DH.
Au moment où ceux du 3e groupe bancaire se sont chiffrés à 529 3 millions DH au lieu de 564,7 millions.
A souligner enfin qu’AWB a performé sur les titres de créances contrairement à BOA qui a excellé dans les produits dérivés.
