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La belle-mère du président coréen en prison

La belle-mère du président Yoon Suk Yeol a été placée en détention ce vendredi après qu’une cour d’appel a confirmé sa condamnation à un an de prison pour avoir contrefait un document financier utilisé lors de l’achat d’un terrain.

La cour d’appel d’Uijeongbu, à 22 km au nord-est de Séoul, a rejeté l’appel de Choi Eun-soon qui demandait que la peine de prison qui lui avait été infligée par une cour inférieure soit réexaminée.

La cour d’appel a confirmé la décision du tribunal de première instance, déclarant la femme de 76 ans coupable d’avoir produit un faux certificat de solde bancaire et de l’avoir utilisé pour acheter une parcelle de terrain à Seongnam, au sud de Séoul, d’avril 2013 à octobre de la même année. Le faux document indiquait qu’elle avait déposé 34,7 milliards de wons (27 millions de dollars) sur le compte.

Le tribunal a invoqué «la gravité du crime» pour justifier son arrestation, ajoutant que le droit de Choi à se défendre a été pleinement garanti.

Choi a clamé son innocence avec véhémence à l’énoncé du verdict puis s’est évanouie.

En décembre 2021, le tribunal de district de la même ville l’avait condamnée à un an de prison pour contrefaçon de documents. Elle n’avait alors pas été arrêtée.

Dans une autre affaire, la Cour suprême a acquitté le 15 décembre Choi des charges liées à l’utilisation de prestations de l’assurance maladie après avoir ouvert un hôpital de soins.

Elle avait été accusée d’avoir exploité illégalement un hôpital de soins de longue durée pour personnes âgées sans licence médicale en février 2013 et d’avoir accepté illégalement 2,29 milliards de wons de prestations de l’Etat de la part du Service national d’assurance maladie jusqu’en 2015, en collaboration avec trois partenaires commerciaux.

Dans un premier temps, un tribunal de district l’avait condamnée à une peine de trois ans d’emprisonnement en 2021. Toutefois, en janvier 2022, la Haute Cour de Séoul a annulé le jugement, la déclarant non coupable des faits qui lui étaient reprochés. (Yonhap) —

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