Depuis des années les victimes de spoliations constatent avec amertume et désespoir la constante qui régit le phénomène. La corruption et le système des influences et des protections ont totalement annihilé le fondement des décisions de justice qui ne sont définitivement plus appliquées. Il s’agit là d’un naufrage absolu qui ruine la réputation du Royaume auprès de ses citoyens, des résidents Marocains à l’étranger, mais aussi à l’international, note un communiqué de l’Association pour le droit et la justice au Maroc.
Depuis la création des diverses associations de défense de victimes, toutes les chausses trappes ont été utilisées, afin de faire taire ceux qui s’insurgent de tant d’injustices.
Le jeu des influences de très haut niveau et la corruption sont à l’origine de la déroute judiciaire que subissent les dossiers des victimes tel la famille KIMIA, ou Madame ESSALAÏ et ses filles, tous victimes du même conservateur dont les aménagements de peine posent question…
Ce dernier a pu bénéficier de la révision d’une décision rendue récemment par la cour de cassation avec annulation pure et simple du jugement par lequel elle avait rejeté le pourvoi en cassation formulé antérieurement par le dit conservateur, et elle a ainsi ordonné par la suite que l’affaire soit rejugée en dépaysant le dossier devant la cour d’appel de Rabat…
Il est crucial de rappeler que ce même conservateur a retrouvé ses fonctions après son incarcération, et qu’il est également cité dans beaucoup d’autres dossiers de spoliations notamment celui du Docteur OKKACHI, spolié de deux biens immobiliers par usurpation d’identité depuis 2007 et ce par devant deux notaires.
Les héritiers de feu SAN VICTOR ont été escroqués par leur avocat, ancien magistrat à la cour suprême, leurs biens ont fait l’objet de malversations et certains sont propriétés à ce jour du fils de ce même avocat et d’un notable dans une ville proche de Casablanca. Ces malversations ont été réalisées notamment avec la complicité d’une famille Française de Rabat dont la fille est notamment commissaire-priseur.
En tant qu’assistante d’un colonel de l’armée française, handicapé de guerre, Madame FATIMA CHOURAKI, a bénéficié d’un testament par lequel celui-ci lui lègue trois titres fonciers, alors qu’elle n’avait que 14 ans. Madame CHOURAKI, aujourd’hui malade, âgée de plus de 80 ans ne peux plus agir toute seule contre la mafia qui la dépouillée, comment pourrait-elle faire face à un spoliateur arguant de ses protections ?
Que dire à la famille RANIERI, victime du même conservateur à qui l’on a spolié la maison familiale et qui malgré une décision de cassation ne peut récupérer son bien…
L’impunité absolue et le « système » des protections au plus haut niveau par des gens influents donne le reflet d’une justice clairement instrumentalisée à desseins dans certains dossiers. Ceux qui nuisent ainsi à son exécution sont les vrais ennemis du Maroc.
Le collectif ADJM et ses soutiens ne se sont jamais autorisés autre chose que de défendre l’honneur du Royaume par ses oppositions à tous ceux qui le trahissent en s’appropriant l’appareil judiciaire de manière cynique et criminelle.
Il est également du devoir du collectif de rappeler qu’il y a hélas des multitudes de dossiers dont le bon déroulement est entravé par ces phénomènes de jeux d’influences et de corruption, lesquels sont actuellement en souffrance, et que pas un ne devrait être négligé par les autorités du Royaume.
À ce jour, aucune des victimes malgré des jugements définitifs n’a pu faire exécuter les décisions prononcées au nom de Sa Majesté LE Roi MOHAMMED VI.
C’est donc une fois encore que le collectif des victimes, l’ADJM et son Président d’honneur le Professeur Michel ROUSSET s’adressent à Sa Majesté, unique garant de la constitution afin de venir en aide aux victimes dans une immense détresse et dont beaucoup n’attendent plus que la mort après avoir été sauvagement dépouillées.
L’ADJM, et tous ses soutiens réaffirment leur engagement inconditionnel au Royaume et à son Souverain, le Roi MOHAMMED VI, que Dieu le protège. que la justice soit faite!
