Le ministre de l’Education nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa, a fait état, jeudi, de la mise en place de plusieurs mesures et de la mobilisation des ressources nécessaires pour garantir le bon déroulement de la session de juin des examens du Baccalauréat 2023.

Dans un exposé devant le Conseil du gouvernement sur les données et les nouveautés des examens du baccalauréat (session juin-2023), Benmoussa a fait savoir que 1.753 centres d’examens totalisant 24.600 salles ont été mis en place au niveau de l’ensemble des Académies régionales de l’éducation et de la formation (AREF) pour réussir cette opération, outre la mobilisation des ressources humaines nécessaires, a indiqué le ministre délégué chargé des relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, lors d’un point de presse à l’issue du Conseil.

Le ministre a relevé que le nombre des candidats scolarisés devant passer les examens du Baccalauréat au titre de cette année s’élève à 426.000, en augmentation de 62.530 candidats, soit une hausse de 18% par rapport à la session de juin 2022, notant que 10% des candidats scolarisés sont issus de l’enseignement privé et que le nombre des candidats libres s’élève à 132.000.

Il a également noté à cet égard que les nouveautés décidées cette année concernent le renforcement de la sécurisation du diplôme du Baccalauréat et des relevés de notes à travers la production de diplômes sécurisés et la mise en place d’un premier bouquet de services numériques d’accompagnement de l’usage sécurisé des diplômes, précisant que cela s’inscrit dans le cadre de la poursuite de l’intégration des nouvelles technologies dans la gestion éducative, en particulier dans le domaine de l’évaluation des examens.

Cette démarche, qui s’insère aussi dans le cadre de la transformation numérique, permettra de simplifier les procédures dans ce domaine, de produire des diplômes aux caractéristiques numériques interactives et de vérifier immédiatement leur authenticité, a-t-il ajouté.

Dans le cadre de l’accompagnement des candidats dans leurs préparatifs aux examens du Baccalauréat, des documents d’encadrement ont été adressés par email aux candidats, outre le renforcement des séances du soutien pédagogique et l’adaptation des épreuves et des conditions du déroulement des examens au profit des candidats aux besoins spécifiques, a assuré le ministre.

Baccalauréat : la numérisation pour réduire le délai d’octroi des diplômes et éviter leur falsification

La numérisation permettra de réduire le délai d’octroi des diplômes du baccalauréat et d’éviter sa falsification, a assuré, jeudi à Rabat, le ministre de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa.

Les bacheliers vont ainsi récupérer leurs diplômes dans les plus brefs délais et préparer dans la sérénité leurs dossiers des études supérieures au Maroc ou à l’étranger, a indiqué Benmoussa en réponse à des journalistes lors d’un point de presse à l’issue du Conseil de gouvernement, précisant que pour éviter toute falsification, les nouveaux diplômes du baccalauréat incluront notamment un QR code contenant toutes les informations.

L’octroi des diplômes, a-t-il poursuivi, n’aura lieu qu’après le contrôle des listes des candidats retenus et leur approbation manuelle, de sorte à ce que ces documents soient délivrés par la suite via les systèmes informatiques, avec le cachet de l’académie mais sans aucune signature manuelle.

Imposées par certaines universités, le ministre a fait savoir que les procédures de vérification de présence liées au baccalauréat, sont aujourd’hui possibles à effectuer à distance, via une plateforme chargée de vérifier l’authenticité du document.

La nouveauté concerne aussi la facilitation de nombreuses opérations qui nécessitaient des procédures longues ou complexes auparavant, ainsi que la sécurisation de l’utilisation des diplômes du baccalauréat, a ajouté Benmoussa, indiquant qu’il existe une possibilité de développer cette expérience à d’autres niveaux à l’avenir.

Cette étape intervient dans le cadre des nouveautés visant à hisser le niveau de sécurisation du baccalauréat et des relevés de notes à travers l’émission de certificats sécurisés et la mise à disposition d’un premier ensemble de services numériques accompagnant l’utilisation sécurisée des certificats.

Ces efforts s’inscrivent dans le cadre de la poursuite de l’intégration des technologies modernes dans la gestion de l’enseignement, notamment dans les domaines d’évaluation et d’examens, conformément à la transformation numérique, afin de simplifier les procédures dans ce domaine.

Ce processus permettra également l’octroi de certificats avec des fonctionnalités numériques interactives et la vérification en temps réel de leur authenticité.