Le Maroc, la Roumanie, l’Albanie, la Tunisie et le Nigeria sont les nationalités les plus représentées, en termes de population carcérale étrangère en Italie, rapporte la presse italienne. Soulignant, cependant, que les Roumains et les Albanais sont en baisse.
Beaucoup d’étrangers détenus sont en attente de jugement : ils représentent 33,7% des personnes en détention provisoire et 35% des personnes en attente de jugement.
Et ils doivent généralement purger de courtes peines. Le nombre de condamnations à perpétuité étrangères est très faible (123 sur 1 856, 6,6 %). Signe d’un crime moins organisé et auteur de crimes moins graves.
Le seul institut de la Vallée d’Aoste a un pourcentage de détenus étrangers égal à 61,4% et le Trentin Haut-Adige un pourcentage égal à 61%. Les autres régions avec des présences remarquablement élevées sont la Ligurie (54%), la Vénétie (50,1%), l’Émilie-Romagne (48,1%), la Lombardie (46,2%) et le Frioul-Vénétie Julienne (41, 9%). En dessous de la moyenne se trouvent la Calabre (21,2%), les Abruzzes (17,6%), la Basilicate (15,4%), la Sicile (14,4%) et la Campanie (12,4%), rapporte ansa.
En Sardaigne, les deux instituts comptant le plus d’étrangers, signe d’une politique d’éloignement du continent et de leurs attaches : la prison d’Arbus « Is Arenas » (68,8%) et celle d’Onani « Mamone » (71,1%). Suivent Crémone (68,03%), Piacenza « San Lazzaro » (64,71%), Alessandria « Cantiello et Gaeta » (64,5%), Bolzano (64,2%), Florence « Sollicciano » (63,3%).