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Crédit bancaire: Les gagnants et les perdants

Dans un contexte inflationniste pareil doublé d’une hausse conséquente des taux d’intérêt, il y a certains agents qui souffrent et d’autres qui en profitent. A fin mars 2023, l’encours du crédit bancaire s’est établi à 1 038 MMDH, en hausse annuelle de 5% tout en sachant que les taux appliqués aux nouveaux crédits ont progressé à 5,03%.

Par branche d’activité, les données relatives au premier trimestre 2023 indiquent des progressions des crédits accordés aux « industries extractives » de 39,5%, aux « industries chimiques et para chimiques » de 23,5% et aux « industries manufacturières diverses » de 2,9%, note un rapport de conjoncture de Bank al Maghreb.

 En revanche, les concours aux branches des « hôtels et restaurants» et du « bâtiment et travaux publics » ont accusé des replis de 2,5% et 1,1% respectivement.

Pour ce qui est des prêts octroyés par les sociétés financières autres que les banques au secteur non financier, ils ont progressé de 4,7% au premier trimestre 2023. Cette évolution reflète notamment des progressions des crédits accordés par les sociétés de financement de 3,6%, de ceux distribués par les banques off-shores de 13,1 % et des prêts consentis par les associations de microcrédit de 2%

Par source de création monétaire, le crédit bancaire s’est accru de 5% en mars, avec des progressions de 1,1% pour les prêts au secteur financier et de 5,7% du crédit destiné au secteur non financier. Par secteur institutionnel, le crédit aux entreprises privées a augmenté de 4,9%, en lien essentiellement avec l’accroissement de 5,3% des facilités de trésorerie et de 4,2% des prêts à l’équipement. Pour ce qui est des crédits aux ménages, ils ont progressé de 3,6%, traduisant notamment des augmentations de 2,6% des prêts à l’habitat et de 2,7% de ceux à la consommation. Quant aux concours aux entreprises publiques, ils ont connu une expansion de 33,1%, reflétant principalement des hausses de 143,8% des facilités de trésorerie et de 14,3% des prêts à l’équipement.

En ce qui concerne les créances en souffrance, elles ont progressé de 5% à 90,6 milliards et leur ratio à l’encours du crédit bancaire s’est situé à 8,7%. Elles se sont accrues de 8,4% pour les entreprises non financières privées à 53 milliards et de 1,6% pour les ménages à 37,2 milliards, portant leurs ratios à 12,4% et 9,7% respectivement, peut-on lire.

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