Si la 15éme édition du SIAM s’est terminée sur une note positive pour le public, ce n’est pas le cas, pour autant, pour certains journalistes qui ont assuré la couverture médiatique tout au long de l’évènement. Lesquels n’ont pas hésité à manifester leurs impressions sur « la mauvaise gestion » et la « qualité médiocre de l’accompagnement» assurées par les agences RP en charge des journalistes sur place. Abdellah Ariri, journaliste de l’hebdomadaire arabophone « ALWATAN ALAN » n’a pas manqué de taxer ouvertement le travail « décevant » des équipes RP lors de cette édition. « Nous avons dû faire face à une approche sélective dégoûtante. Sans parler des failles observées au niveau de la logistique », se désole-t-il. Avant d’ajouter que « contrairement aux éditions précédentes, la salle de presse n’est pas équipée de micro-ordinateurs. Nous déplorons aussi l’indisponibilité des équipes RP pour informer les journalistes et répondre à leurs questions».
Le journaliste s’est enquis d’un arrière-goût amère : « Donnez aux journalistes le temps et les moyens de travailler, réussissez votre mission et répondez efficacement aux questions… »
Un rendez-vous d’affaires aussi grandiose que le SIAM ne s’improvise pas. Et les agences RP ont cumulé au fil des éditions suffisamment d’expérience et mis tous les atouts de leur côté pour en faire une réussite. Surtout lorsqu’on sait qu’une boîte comme ARIETIS a assuré ce service depuis quasiment le lancement du SIAM. Comment pourrait-on nommer alors cette situation : rente de monopole ?
