L’Arabie saoudite a été le pays émetteur le plus actif au cours du premier trimestre 2023, représentant 67 % du produit total des obligations, suivie des Émirats arabes unis (17 %), du Maroc (9 %) et de l’Égypte (6 %). En effet, le Maroc a levé des dettes d’une valeur de 2,48 milliards de dollars au cours du premier trimestre 2023, selon les données de Refinitiv
Les émissions de dette dans la région MENA ont presque triplé en valeur d’une année sur l’autre (en glissement annuel) au cours du premier trimestre 2023 pour atteindre 26,9 milliards de dollars en 2022, selon les données de Refinitiv. Il s’agit du plus haut début d’année en termes de produit depuis 2011. Pour l’ensemble de l’année 2022, le produit total s’est élevé à 37,3 milliards de dollars
Les émetteurs gouvernementaux et agences ont représenté 55% des produits levés au cours du premier trimestre tandis que les émetteurs financiers ont représenté 45% de la part de marché.
Le Maroc absent du marché des Sukuk
La valeur des sukuk ou obligations islamiques levées a atteint 6,3 milliards de dollars au cours du premier trimestre 2023, une augmentation de 57 % en glissement annuel et un sommet en trois ans. Les sukuk représentent 23 % du produit total des obligations levées dans la région au cours du premier trimestre 2023, contre 42 % au cours du premier trimestre 2022.
Les services financiers ont représenté l’essentiel des émissions de sukuk à 4,8 milliards de dollars, tandis que le gouvernement et les agences ont émis pour 1,5 milliard de dollars.
