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Héritage,personnes LGBTI:Le Maroc rejette les recommandations d’Amnesty

Le Maroc rejette catégoriquement toutes les recommandations en provenance d’organisations internationales portant sur l’égalité en matière d’héritage, la dépénalisation des relations sexuelles consensuelles entre adultes du même sexe et l’introduction de mesures de lutte contre la discrimination à l’égard des personnes LGBTI. La décision Les autorités marocaines ne trouve pas un écho favorable auprès d’Amnesty International, qui le fait savoir, hier, à la suite des examens périodiques universels (EPU) du Conseil des droits de l’homme des Nations unies sur les obligations de chaque pays en matière de droits humains à sa 52e session.

Amnesty International a présenté des déclarations orales dans le cadre de l’examen du bilan de chaque pays en matière de droits humains. L’organisation a salué le soutien du Maroc aux recommandations relatives aux droits des prisonniers, mais a regretté la décision du pays de ne pas accepter les principales recommandations sur la protection des droits des femmes, des personnes LGBTI et des prisonniers sahraouis.

Le 24 mars 2023, le Maroc a accepté certaines recommandations de l’EPU sur la promotion de l’égalité des sexes et la lutte contre la violence à l’égard des femmes, mais a rejeté les recommandations visant à criminaliser le viol conjugal et à garantir l’égalité en matière d’héritage. Les autorités marocaines ont également rejeté les recommandations sur la dépénalisation des relations sexuelles consensuelles entre adultes du même sexe et l’introduction de mesures de lutte contre la discrimination à l’égard des personnes LGBTI.

Le Maroc a accepté les recommandations d’envisager d’abolir la peine de mort, mais a rejeté les recommandations de le faire. Le pays a cependant accepté les recommandations visant à renforcer la protection des droits des migrants.

« Le Maroc doit faire beaucoup, beaucoup plus pour aligner la protection des droits sur les normes internationales», a déclaré Amna Guellali, directrice adjointe d’Amnesty International pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. APO Group

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