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La FSJES Fès abrite un colloque international sur la souveraineté énergétique

La FSJES Fès (Département des Sciences Economiques et Gestion & le Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Economie) organise les 9 et le 10 Mars 2023 un colloque international sous le thème : « Le secteur de l’énergie entre comportements des acteurs et souveraineté énergétique ».

Ces premières journées internationales du secteur de l’énergie s’organiseront autour de conférences plénières et d’ateliers thématiques.
L’objectif du colloque est de rassembler différents acteurs universitaires, institutionnels, et professionnels, pour échanger autour de leurs expériences et présenter leurs résultats de recherches et/ou d’innovations couvrant différentes thématiques liées à l’Énergie.
Les problématiques énergétiques donnent lieu à de multiples débats sur les leviers à actionner pour amener à des transformations durables des pratiques et des modes de vie. Parmi ces leviers, le levier économique est régulièrement mis en avant comme l’un des plus incitatifs, voire celui auquel les acteurs sociaux sont le plus sensibles. C’est notamment le cas des incitations tarifaires, des écotaxes ou encore de l’envoi de signaux-prix. Dans quelle mesure ces décisions mais aussi la perception du prix de l’énergie et de ses variations possibles
impactent-elles les pratiques quotidiennes et les décisions des acteurs ?
Se pose entre autres questions, celle des marges de manœuvre pour réformer les pratiques d’acteurs diversement et inégalement dotés de ressources pour faire face aux injonctions au changement. Les décisions tarifaires pouvant placer une partie des acteurs dans des situations complexes, comment cerner le phénomène de la précarité énergétique, au-delà des indicateurs quantitatifs (taux d’effort) ?
De leur côté, les industriels de l’énergie intègrent de plus en plus l’occupant dans leurs stratégies d’innovation, et ce au-delà de la seule dimension technique, en tentant d’adapter leurs modèles d’affaires à l’injonction de réduction des consommations d’énergie.

Comment les « comportements » sont-ils intégrés aux innovations techniques et commerciales visant la réduction des consommations d’énergie ? Comment ces enjeux, inscrits dans une nouvelle donne énergétique, retravaillent-ils les collaborations et les « rapports de forces » entre services au sein des entreprises (entre R&D et marketing, service commercial…) ? Comment contribuent-ils à l’émergence de nouveaux acteurs économiques et à la recomposition des modes de création de valeurs ? A d’autres échelles, quels sont les enjeux et les intérêts en présence dans la mise en place de nouvelles infrastructures énergétiques à un niveau local ou plus large (boucle énergétique, borne de recharge, méthanisation…) ?


Secteur hautement stratégique et à forte intensité capitalistique, l’énergie a bénéficié d’investissements publics parmi les plus importants au cours des dix dernières années, dans un contexte où le Maroc cherche à sortir d’une situation de dépendance marquée envers ses fournisseurs étrangers, par une politique de diversification de ses approvisionnements, et par la priorité accordée au développement des énergies renouvelables nationales. À l’avenir, au vu des investissements réalisés, le secteur devrait être appelé à gagner en importance et en
poids, afin de répondre à des besoins croissants et aux mutations de l’économie marocaine.
De ce fait, la nouvelle stratégie énergétique repose sur quatre orientations majeures:

  • – Un mix diversifié et optimisé autour de choix technologiques fiables et compétitifs
  • – La mobilisation des ressources nationales par la montée en puissance des énergies renouvelables (2 GW solaire, 2 GW éolien, 2 GW hydraulique)
  • – L’efficacité énergétique érigée en priorité nationale
  • – L’intégration régionale à travers le renforcement de l’interconnexion et de la coopération régionale.

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