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Le Maroc 61e (sur 64 pays) sur l’indice mondial de la main-d’œuvre 2022

ManpowerGroup publie la neuvième édition de son classement mondial de la main-d’œuvre (Total Workforce Index™).

Pour l’année 2022, le Maroc occupe la 61e place (sur 64) de ce classement au niveau mondial et la 33e place dans la région (Europe, Moyen-Orient, Afrique).

Cet index compare les conditions d’embauche, de gestion et de rétention des talents (fixes et flexibles) dans 64 pays au niveau mondial. Pour y arriver, les experts de ManpowerGroup ont analysé 200 critères-clés du marché du travail, répartis en 4 catégories : la disponibilité des compétences, le coût du travail, le cadre réglementaire et la productivité. 

Au niveau mondial, ce sont les États-Unis, Singapour, le Canada, l’Irlande et l’Australie qui arrivent en tête du classement établi par ManpowerGroup en 2022, tandis que dans la région EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique), les cinq premières positions sont occupées par l’Irlande, le Royaume-Uni, Israël , la Suisse et l’Afrique du Sud. Dans le Top 10, on trouve trois pays nordiques, le Danemark (6e), la Finlande (7e) et la Norvège (8e). Au niveau mondial, les trois dernières places sont occupées par le Honduras, le Brésil et la Bolivie.

La Belgique occupe la 55e place (sur 64) de ce classement au niveau mondial et la 28e place (sur 33) dans la région EMEA. C’est un recul important de 13 places au niveau mondial et un statu quo (recul de 1 place) au niveau régional en comparaison avec la précédente édition.

Par rapport aux autres pays européens, avec sa 55e place au niveau mondial, la Belgique se situe nettement derrière l’Irlande (4e), le Royaume-Uni (6e), la Suisse (13e), le Danemark (15e), Ia Finlande (16e), la Norvège (17e), l’Estonie (18e), la République tchèque (28e), les Pays-Bas (33e), l‘Espagne (35e), la Grèce (40e) ou le Portugal (42e). Notre pays se situe dans le sillage de la Pologne (51e),du Grand-Duché du Luxembourg (52e) et de l’Allemagne (53e).  Seuls quatre pays européens se classent derrière la Belgique : il s’agit de la Slovaquie (57e), de la Turquie (58e), de l’Italie (59e) et de la France (60e).

Au niveau mondial, notons encore les positions de la Chine (11e), de l’Inde (23e),  du Japon (38e) et du Brésil  (63e).

Alors que les entreprises et les gouvernements ont pu maîtriser l’impact de la pandémie du Covid 19, les marchés du travail à travers le monde se caractérisent par une concurrence intense au niveau de la main-d’œuvre. La demande de talents dépasse largement l’offre avec 76% des entreprises dans le monde (75% en Belgique) éprouvant des difficultés à trouver du personnel qualifié selon l’enquête 2022 de ManpowerGroup sur les pénuries de talents(1).

Mais ce n’est pas le seul facteur qui influence le choix de la localisation d’un investissement ou la mise en œuvre d’un projet entrepreneurial. Le monde du travail poursuit sa transformation rapide et la nouvelle édition du Total Workforce Index de ManpowerGroup qui mesure l’attractivité de la main-d’œuvre d’un pays a pris en compte ces évolutions en ajustant la pondération des 200 facteurs étudiés ou en introduisant de nouveaux indicateurs.

L’étude met davantage l’accent sur l’impact du travail à distance ou la volonté des employeurs de revoir à la baisse leurs exigences en matière de diplôme lors du recrutement en étant prêts à former les candidats sur le tas. L’âge de la main-d’œuvre fait également l’objet d’une plus grande attention alors que les travailleurs âgés sont de plus en plus nombreux à quitter le marché du travail – surtout en Europe – incitant les entreprises à se tourner vers des régions où elles pourront s’appuyer sur la disponibilité de vastes bassins de travailleurs de la génération Z et de millenials offrant une sécurité à long terme. Parmi les nouveaux indicateurs, on recense les indices du coût de la vie, les taux d’inflation des salaires et la volatilité des taux de change, en raison de leur impact significatif de ces questions sur les organisations et leur main-d’œuvre. L’étude a aussi évalué l’influence de l’instabilité géopolitique à la suite de la guerre en Ukraine.

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