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Kiabi se lance sur la location de vêtements

Après avoir arrêté son test de location sur les vêtements de grossesse, Kiabi démarre une nouvelle expérience dans la location, cette fois dans trois magasins : Noyelles-Godault, le Pontet à Avignon, fin septembre, et Bègles, près de Bordeaux, en octobre. Quatre formules sont proposées, de 19 à 49 euros par mois, selon le nombre de pièces;

Il ne faut pas forcément vendre des produits haut de gamme pour se lancer sur la location de vêtements. Jusqu’ici réservée à des marques comme Maje ou Sandro qui proposent à la location une robe pour un soir ou pour une fête, voilà une enseigne de mass-market, Kiabi, qui s’y lance. Le deuxième plus gros vendeur de vêtements en France, avec deux milliards d’euros de chiffre d’affaires par an, s’y était déjà essayé l’an dernier, mais pour les femmes enceintes, le temps d’un test de neuf mois. « Nous l’avons arrêté en début d’année pour l’étendre à toute notre offre, pour toute la famille, explique Adelaïde Vallée, qui s’occupe du projet au sein de l’enseigne. Nous voulons voir cette fois en quoi cela peut intéresser nos clients, combien de temps ils les gardent, dans quel état cela va revenir... ». Du « test and learn » donc, comme on dit.

Quatre formules, cent abonnements

Cette location sera testée dans trois magasins choisis dans trois régions différentes : Noyelles-Godault (Pas-de-Calais) depuis mi-août, Le Pontet, près d’Avignon, fin septembre, et Bègles (Gironde), début octobre. Quatre formules sont proposées : de cinq articles pour 19 euros par mois, à 20 articles pour 49 euros, avec deux intermédiaires, 10 articles pour 29 euros et 15 pour 39 euros. Chaque magasin a une jauge limite : 100 abonnements pour chacun, pas plus, sachant qu’il faut gérer les retours. Tout le vestiaire est concerné, environ 98% de l’offre dans un magasin. « Nous avons voulu l’offre la plus flexible et la plus simple possible« , précise Adelaïde Vallée. Exemple : un client qui loue 15 articles peut en rapporter 5 et changer de type d’abonnement. Pour l’instant, il ne peut pas garder le produit en revanche, en l’achetant. Pour l’instant aussi, l’enseigne, vendeur de grandes quantités de vêtements, ne sait pas ce qu’elle fera des retours, si elle les remettra dans le circuit de la seconde main, par exemple. Tout dépend de l’état. Au final, le but serait de centraliser et de mutualiser les produits repris pour les relouer, ou, à défaut, les vendre d’occasion, les donner à des associations, ou, au pire, les recycler. « L’intérêt pour nous est aussi de pouvoir gérer nous-mêmes la suite de la vie de nos produits« . Et ce n’est pas le moindre des intérêts pour un secteur, l’habillement, qui produit autant. Le test est parti pour une durée d’un an.

Source: LSA Magazine

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