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La consommation des ménages au plus bas

L’envie de consommer des ménages marocains est au plus bas depuis le printemps 2020 à cause de l’envolée de l’inflation, en lien avec la guerre en Ukraine.

La consommation des ménages aurait été moins dynamique, affichant une hausse de 1,8%, en variation annuelle, au lieu de +13,6% au cours du même trimestre de l’année passée, selon le dernier point de conjoncture, établi par le Haut Commissariat au Plan.

Le léger surplus de la consommation domestique aurait été alimenté par une hausse du flux des crédits à la consommation, une réduction de l’épargne et par la poursuite de l’affermissement des transferts des MRE. Il aurait profité, en grande partie, aux dépenses de services, notamment celles de santé et de communication, alors que les dépenses consacrées aux produits manufacturés, notamment importés, auraient sensiblement reculé.

La consommation finale serait restée modérée au deuxième trimestre 2022, dans un contexte de forte augmentation des prix à la consommation et du repli des revenus ruraux. La consommation des administrations publiques aurait progressé de 5,9%, en ligne avec l’accroissement des dépenses de fonctionnement.

La croissance économique se serait légèrement accélérée au deuxième trimestre 2022, s’établissant à +0,9%, en rythme annuel, au lieu de +0,3% au trimestre précédent. Ce léger regain aurait été, particulièrement, attribuable à la progression de 3,6% de la valeur ajoutée hors agriculture. La valeur ajoutée agricole aurait, pour sa part, poursuivi son repli au rythme de -16,1% au cours de la même période. Au troisième trimestre 2022, la baisse de la valeur ajoutée agricole s’établirait à -14,1%. Toutefois, avec une hausse de 2,9% de la valeur ajoutée hors agriculture, l’économie nationale s’améliorerait de 0,8%, en variation annuelle, au lieu de +8,7% une année plus tôt.

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