Un vent d’optimisme et des signaux de détente commencent à s’emparer des cours internationaux du blé. Aujourd’hui, la cotation des matières premières montre que le blé au plus bas depuis deux mois. Les cours du blé dévissent sous la pression des moissons, les risques de récession et après des déclarations américaines favorables aux exportations russes.
Les États-Unis ont notamment rassuré les marchés en déclarant que les produits alimentaires et engrais russes n’étaient pas soumis aux sanctions économiques, rapporte Terre-net Média.
Les récoltes de blé d’hiver progressent toutefois encore très rapidement, avec 41 % des surfaces moissonnées au 26 juin dernier, contre 35 % en moyenne quinquennale. Les notations de blé de printemps s’établissent par ailleurs toujours à 59 % de « bon à excellent » (20 % seulement l’an dernier), toujours selon la même source.
Les prix du blé tendre pourraient connaître une baisse significative lors de la campagne commerciale 2022/2023, a indiqué le cabinet Stratégie Grains. Détaillant que les moissons s’annoncent bonnes pour le moment en Russie. De bonnes récoltes en Argentine et en Australie pourraient également détendre les marchés et les expéditions ukrainiennes sont attendues de leur côté à 10 Mt, est-il souligné.
Les prix des céréales poursuivaient leur brutale régression sur Euronext.
Le blé Euronext à échéance décembre 2022 diminuait de 0,25 €/t, à 350 €/t, tandis que le contrat septembre 2022 reculait de 0,25 €/t, à 357 €/t, loin de son record du 16 mai (438,25 euros la tonne). « Les prix pourraient descendre de 100 dollars la tonne après la fin de l’été 2022 « , prévoit le cabinet Stratégie Grains.