Il y a loin entre celui qui se fixe comme objectif d’atteindre la fortune de 100 milliards de dollars et celui qui cherche à la donner à titre de bienfaisance. Le plaisir d’aider est sans doute aussi important que le besoin de se faire aider. Et ce n’est pas le magnat de Wall Street, Warren Buffett, qui dira le contraire. Dans une note envoyée aux actionnaires de Berkshire Hathaway mercredi dernier et reprise par CNBC, l’archi milliardaire américain a annoncé qu’il avait fait don de 4,1 milliards de dollars d’actions Berkshire Hathaway à cinq fondations caritatives dans le cadre de ses efforts pour donner 99% de sa richesse, portant le total des dons à 41 milliards de dollars. Avec l’annonce de mercredi, Buffet a déclaré qu’il était déjà « à mi-chemin », rapporte eleconomista. La fortune du PDG de Berkshire Hathaway est actuellement évaluée par Forbes à 100 milliards de dollars.
La légende de l’investissement boursier avance sur son objectif de 100 milliards de dollars à distribuer.
Certains se demandent alors pourquoi Warren Buffett fait don de sa fortune au lieu de la laisser à ses enfants. La réponse émane de Buffett lui-même : « Laissez assez aux enfants pour qu’ils puissent faire n’importe quoi ». A vrai dire, les enfants de Buffett ne sont pas restés les mains vides. Chacun d’eux (environ 60 ans comme moyenne d’âge) a une fondation de 2 milliards de dollars à son nom, selon les données publiées par le Washington Post en 2014.
A noter enfin que l’unité d’enseignement « Warren Buffett (Magnat d’affaires américain) » fait partie des programmes FOAD Online proposés par l’EENI Global Business School (École d’Affaires).
Ses conseils en or
Ma recommandation est que vous laissiez suffisamment aux enfants pour qu’ils puissent tout faire, mais pas assez pour qu’ils ne puissent rien faire.
La philanthropie est « l’action la plus simple au monde » car « donner est indolore et peut mener à une vie meilleure pour vous et vos enfants ».
Il est plus utile de dédier sa fortune à des causes philanthropiques que de l’injecter dans les portefeuilles d’investissement de ses héritiers.
