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Policy Center: ENQUÊTE DE PERCEPTION DU COVID-19 PAR LES MAROCAINS

L’épidémie de Covid-19 a débuté au Maroc en mars 2020. Après une période de confinement de mars à juin 2020, l’activité a repris peu à peu dans le pays. Cette reprise de l’activité s’accompagne depuis lors d’un rebond de l’épidémie. Le Policy Center for the New South a mené une enquête visant à analyser la perception par la population marocaine de cette pandémie et des politiques publiques qui tentent de la juguler.

La présente enquête s’appuie sur des données tirées de 3 vagues de sondage réalisées par IPSOS Maroc en juin, juillet et septembre 2020. Elle s’inscrit dans le cadre du programme de recherche « Attitudes Towards Covid-19 » réalisé avec un consortium de partenaires académiques internationaux et d’agences : SciencesPo, Harvard Business School, Bocconi University, Banque mondiale, McGill University, Toulouse School of Economics, Agence Française de Développement, Fondation pour l’innovation politique (Fondapol), Université Mohammed VI Polytechnique ou encore Université d’Hanovre.

Ce programme vise à comparer les données recueillies dans 8 pays européens, 7 pays africains – dont le Maroc –, ainsi que le Brésil, le Canada, les Etats-Unis, l’Australie ou encore la Nouvelle-Zélande.

Les données présentées dans ce Policy Brief portent sur la perception, par la population marocaine, de la pandémie Covid-19 et des politiques publiques qui tentent de la juguler. Elles sont tirées d’une enquête réalisée par le Policy Center for the New South sur la base de 3 vagues de sondage réalisées par IPSOS Maroc en juin, juillet et septembre 2020. Cette enquête s’inscrit dans le cadre du programme de recherche « Attitudes Towards Covid-19 », réalisé avec un consortium de partenaires académiques internationaux (Sciences po, Harvard Business School, Bocconi University, notamment)1. Ce programme vise à comparer les données recueillies dans 8 pays européens, 7 pays africains dont le Maroc, ainsi que le Brésil, le Canada, les Etats-Unis, l’Australie et la Nouvelle-Zélande2. Au début de la pandémie, les Marocains ont salué l’intervention de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour mobiliser le pays contre la pandémie. Ils ont, également, salué les orientations données au gouvernement pour soutenir les populations vulnérables et l’économie nationale, ainsi que les Instructions données aux Forces Armées Royales (FAR) pour épauler les autorités sanitaires avec la logistique de santé.

Les 3 vagues de sondage réalisées dans la présente enquête donnent des indications sur la période qui va de la fin du confinement (juin) à la deuxième quinzaine du mois de septembre. L’analyse de ces 3 vagues montre que les Marocains affichaient, à la fin du confinement, une confiance dans la gestion de l’épidémie menée par le corps médical et les institutions régaliennes (Police et Gendarmerie) et dans les mesures mises en oeuvre pour y faire face. Les Marocains avaient, en outre, des craintes encore relativement limitées pour l’avenir sanitaire du pays, mais déclaraient, toutefois, avoir des inquiétudes à propos des retombées économiques de la pandémie. Dans la période qui a suivi (de juin à la deuxième quinzaine de septembre), la confiance dans les institutions est demeurée forte. Mais les doutes sur l’efficacité des mesures prises et, plus largement, l’inquiétude face à l’avenir, ont grandi au fil des semaines. Cette évolution se retrouve dans d’autres pays, au gré des résurgences d’une pandémie qui persiste et fait de plus en plus sentir ses effets sanitaires, économiques, psychologiques et sociaux.

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