Nous assistons à une décélération du rythme de baisse de la demande sur l’énergie électrique en phase avec le démarrage progressif de l’activité économique. En effet, le rythme d’accroissement de l’énergie nette appelée a connu un redressement continu depuis le 15 mai 2020, se situant à -8,8% pendant la dernière décade du mois de mai et à -4,2% durant les dix premiers jours du mois de juin, selon la dernière la note de conjoncture de la Direction des études et des prévisions financières (DEPF).
Après une évolution positive enregistrée au cours du premier trimestre de cette année, la demande sur l’énergie électrique a accusé une baisse à deux chiffres lors des mois d’avril et de mai, ayant coïncidé avec la période d’arrêt total ou partiel de l’activité économique au niveau national eu égard à l’état d’urgence sanitaire, décrété par le Gouvernement pour faire face à la crise sanitaire du Covid-19.
En effet, l’énergie nette appelée par jour et par décade a reculé, en moyenne, de 14,3% et de 13% respectivement au cours des mois d’avril et de mai, après une augmentation de 1,9% au premier trimestre 2020.
CHIFFRES MARQUANTS
Le segment de l’énergie de basse tension, utilisée par les ménages, a enregistré une hausse de 7,8% après +2,8% en avril 2019.
Le solde des échanges de l’énergie électrique avec l’Algérie et l’Espagne (importations-exportations), s’est réduit de 99,2% entre fin avril 2019 et fin avril 2020, résultant de l’augmentation du volume de l’énergie importée de 111,2% et du recul de celle exportée de 69,1%.