Le gouvernement espagnol a présenté mardi un projet de loi obligeant les Espagnols à signaler tout cas de maltraitance infantile et allongeant de facto la période de prescription pour les violences sexuelles sur mineurs, rapporte Reuters.
Le nouveau projet prévoit de porter le délai de prescription pour le crime d’abus sexuels sur mineurs, jusqu’à l’âge de 30 ans. En Espagne, la loi prévoit pour l’instant qu’une victime, dès qu’elle devient majeure à 18 ans, a entre cinq et vingt ans pour dénoncer un crime, en fonction de sa gravité.