Le charbon reste la source d’énergie dominante pour les cimentiers et briquetiers du Maroc, malgré les pressions environnementales, d’autant que les alternatives sont moins développées.
Dernièrement, de plus en plus de charbon dans la région Afrique du Nord provient des États-Unis, selon les données sur les exportations américaines.
Les mines de charbon américaines ont exporté environ 52,5 millions de tonnes courtes dans le monde au premier semestre 2024, soit une augmentation de près de 7 % par rapport à la même période il y a un an, selon les données, rapporte reuters.
Une grande partie de cette augmentation est due aux cimentiers et aux briquetiers d’Égypte et du Maroc, qui ont absorbé ensemble plus de 5 millions de tonnes courtes au cours de la période, a indiqué l’Administration américaine d’information sur l’énergie (EIA) dans un récent rapport.
« Ces clients apprécient la teneur élevée en chaleur du charbon thermique américain, qui rend leurs opérations de fabrication plus efficaces », indique le rapport.
Le charbon est une source majeure d’émissions de CO₂ pour l’industrie du ciment, contribuant à environ 5-8 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
La consommation de charbon par l’industrie cimentière est un sujet crucial, car il s’agit d’une des principales sources d’énergie pour produire du ciment, notamment dans les fours rotatifs utilisés pour la production de clinker (le composant principal du ciment).
Défis
- Coût des alternatives : Les substituts au charbon sont souvent plus coûteux ou nécessitent des investissements initiaux importants.
- Contraintes réglementaires : Les gouvernements imposent des objectifs de réduction des émissions, mais les mesures ne sont pas uniformes dans le monde
