Le Maroc pointe à la 81 place dans le Global Labour Resilience Index 2020, publié par Whiteshield Partners, société britannique de conseil en stratégie et politique publique. Notre pays réalise un mauvais score après avoir occupé la 77e position dans l’édition 2015. Ce qui veut dire la faible résilience du marché du travail national face aux chocs externes dans un contexte mondial de volatilité économique et sociale croissante.
Dans cette nouvelle édition, 145 pays sont analysés et évalués sur la résilience de leurs marchés du travail à travers 11 critères et 60 indicateurs à la fois qualitatifs et quantitatifs, répartis en deux sous-catégories: facteurs structurels (démographie, potentialités du pays, niveau de développement économique, diversification de l’économie, inégalités) et facteurs politiques (éducation et compétences, politique de travail, innovation, technologie, esprit d’entreprise, statistiques)
Le Maroc perd 7 places sur la sous-catégorie de facteurs structurels (76e rang) et gagne une place sur la sous-catégorie de facteurs politiques (82e rang).
A l’échelle africaine, notre pays arrive à la 7e place après, les îles Maurice (47e), l’Égypte, (67e), la Tunisie (69e), l’Afrique du Sud (73e), le Kenya (79e) et le Rwanda (80e).
L’indice Global Labour Resilience constitue ainsi un outil d’aide à la décision d’implantations, de choix des partenaires ou encore d’évaluation des fournisseurs à l’heure où les multinationales du monde entier s’intéressent de près au marché africain.
« Les marchés du travail résilients sont inclusifs, durables et capables de résister aux chocs en raison de leur flexibilité et de leur adaptabilité. Les marchés du travail comptent plus que jamais pour la stabilité et les moyens de subsistance des citoyens dans un contexte mondial de volatilité économique et sociale croissante », note-t-on.
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