C’est parti pour l’Agence nationale de la sécurité routière (ANSR). Le décret n°2.19.732 portant application de la loi n°103.14 portant création de l’Agence Nationale de la Sécurité Routière (ANSR) a été publié dernièrement au bulletin officiel. Le décret détermine les Départements gouvernementaux au nombre de 14 représentés au Conseil d’Administration de l’ANSR : Transport, Équipement, Justice, Intérieur, Finances, Industrie, Aménagement, Santé, Défense nationale, Education nationale, Formation professionnelle, Enseignement supérieur, Développement durable et Communication. En plus de la Gendarmerie royale, Sureté nationale et Protection civile. La liste publique englobe également Trois personnalités choisies en raison de leur compétence dans le domaine sur proposition du Ministère du Transport et de l’équipement. Le Conseil d’Administration de l’ANSR comprend également 4 instances professionnelles.
La nouvelle loi définit également les modalités de transfert de l’ensemble des biens immobiliers et mobiliers du CNPAC à l’ANSR, le transfert des avoirs du Comité et des soldes en compte bancaire en son nom à l’Agence et la mise des biens immobiliers et mobiliers relevant de la propriété privée de l’État, mis à la disposition des services de l’autorité gouvernementale chargée des transports, et nécessaires à l’exercice des fonctions de l’Agence, à la disposition de cette dernière.
Benacer Boulaajoul, son patron, voit ainsi le champ des prérogatives relatives à la sécurité routière élargie. Il dépasse largement le pouvoir du Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC) pour reprendre à son compte toutes les prérogatives relatives à la sécurité routière attribuées jusque-là à la direction des transports routiers et de la sécurité routière relavant du ministère de tutelle : auto-écoles , examen du permis de conduire, visite technique, contre-expertise des véhicules, contrôle et surveillance des infractions.