Masen (Moroccan agency for sustainable energy) est le premier importateur du Maroc. L’annonce a été faite par Hassan Boulaknadal, DG de l’Office des changes, lors d’une conférence sur la flexibilité du dirham, jeudi dernier à Casablanca. Sans avancer aucun chiffre, Boulknadel souligne également l’importance des approvisionnements en biens d’équipement ferroviaires destinés au projet LGV dans les achats de notre pays.
La lecture des chiffres de l’Office des changes montre que le total des biens d’équipement importés en 2018 culmine à 119,5 milliards de dirhams contre 109,3 milliards un an auparavant, soit une hausse de 9,4%. Ils représentent en valeur 25% des importations globales du Maroc, s’élevant à 478,7 milliards l’année dernière. La phase actuelle de croissance des dépenses en biens d’équipement informe sur les grands chantiers publics, avec un taux d’investissement des plus élevés au monde, dont le rendement et l’efficacité laissent tout de même à désirer. Les entreprises et établissements publics prévoient d’investir 99 milliards de dirhams au titre du projet de loi de Finances 2019. Les activités Energie, mines, eau et environnement captent la part léonine avec 35%. Ce qui donne une idée sur les investissements en matériel et outillage dans l’industrie énergétique au Maroc portée par MASEN. Cet acteur central a annoncé jeudi dernier le lancement d’un appel d’offres pour le repowering du parc éolien de Koudia Al Baida. Un projet parmi bien d’autres qui visent à porter à 52% d’ici 2030 la part de l’électricité produite à partir d’énergies renouvelables au pays.
