EntreprisesFlashLa Une

TPE : Mezouar à court d’excuses!

Sa manière : faire du neuf avec du vieux. Sa recette : manipuler les émotions au détriment de la raison. Salaheddine Mezouar s’est jeté à corps perdu dans un terrain miné revendiquant légitimement la représentativité de la très petite entreprise(TPE). Devant les caméras, lors du forum de la TPE organisé par Attijariwafa Bank, le patron des patrons a bien flairé l’entourloupe de la représentativité en  tentant vainement de regagner la confiance des TPE. Cette prétention bien habillée de fausse science peut résister un certain temps, mais ne va pas rendre sa grandeur à la TPE. Ce compagnon  d’infortune ne pèse rien au sein de la confédération patronale.  Combien compte cette dernière de TPE adhérentes ? Combien d’entre elles ont voté pour cet ancien ministre de l’Industrie et de l’Economie? Il y a loin entre un costume vide et un fauteuil  vide. Il est très mal vu pour une banque de la place de représenter la CGEM  censée  défendre et conseiller les TPE. Il est vraiment dommage qu’une banque puisse porter la voix des sans voix.  Cloué au pilori médiatique, Mezouar a oublié que la représentativité ne s’achète pas en vente libre. Il a oublié en outre qu’il s’est dit « globalement satisfait » des mesures fiscales contenues dans la loi de finances 2019. Ces mêmes mesures qui ont attiré la foudre des TPE, en l’occurrence les commerçants au sujet de l’article 145 du Code générale des impôts. Décevant de le dire, mais les prétentions du patron des patrons ne tiennent pas la route  et glissent sur un sable mouvant. Avec qui s’est réuni Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie Numérique pour contenir la rage suscitée au tour du fameux article 145?  L’histoire nous a enseigné que ceux qui ont raison trop tôt ont toujours tort. Oublier que le pacte de partenariat PME- Grandes entreprises, porté en grande pompe par le vice-président de la CGEM en 2014, Faical Mekouar, est tombé à l’eau revient à émoustiller la parasitocratie.  Il ne s’agit pas ici de critiquer pour critiquer ou d’avoir un parti pris à l’encontre de quiconque. Loin de là. Bien que nos autres marocains ne jurent que par une logique idiote : Si l’on n’est pas « pour » on doit forcément être « contre »…

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page