Les autos entrepreneurs ont cumulé au titre de l’exercice 2018 un montant d’IR total versé au fisc de 8,4 millions de dirhams contre 1,6 million de dirhams en 2017. Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie Numérique, qui a dévoilé le chiffre de 2018, estime que ce « n’est encore rien». Si le nombre des personnes affiliées à ce statut avait atteint près de 80.000 contre 59.060 au terme de l’année 2017, il faut savoir aussi le nombre qui déclare ses impôts. Selon la DGI, seulement 9.999 auto-entrepreneurs ont déposé 22.745 déclarations en 2017. En termes plus simples, seulement 1 auto entrepreneur sur 6 qui déclare! Finalement, l’État ne gagne presque rien face aux efforts financiers et techniques déployés. . En 2017, les guichets d’inscription opérationnels des autos entrepreneurs déployés via le réseau bancaire ont atteint le nombre de 3.873 guichets. Pour rectifier le tir, le gouvernement a procédé à des modifications au titre de la loi de finances 2019. En effet, l’auto-entrepreneur paie l’impôt sur le revenu, de manière trimestrielle, sur la base du chiffre d’affaires déclaré : 0,5% pour les activités industrielles, commerciales et artisanales et 1% pour les prestations de services. Une amende est fixée à cent (100) dirhams en cas de déclaration incomplète ou insuffisante du chiffre d’affaires. En cas de défaut ou retard dans le dépôt des déclarations, des majorations sont applicables mais ne peuvent être « inférieur à cent (100) dirhams.
