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Libéralisation du ciel africain : Qu’en est-il des visas ?

Le PDG de Royal Air Maroc Abdelhamid Addou a plaidé dernièrement pour la libéralisation du ciel africain. Une initiative louable dans la mesure où « cette libéralisation est aujourd’hui un impératif » pour reprendre les propos de Addou. Seulement que la politique de visa au Maroc demeure moins libérale. Le Maroc est classé 40ème sur une liste de 54 pays africains, selon le dernier Rapport sur l’Indice d’ouverture sur les visas 2018 de la Banque africaine de développement (BAD) et de la Commission de l’Union africaine. Avec un score de 0.170, notre pays n’offre une entrée sans visa qu’au profit de 9 pays africains seulement. Sans parler de l’absence  d’une politique de visas à l’arrivée. La politique de la Tunisie s’avère plus libérale vis-à-vis des ressortissants africains étant classée au 24éme rang. Le royaume reste tout de même plus ouvert devançant des pays comme l’Égypte (48éme) ou encore l’Algérie (46éme).  A noter aussi que les Seychelles le Bénin sont les seuls pays où les voyageurs africains issus de 53 pays n’ont pas besoin de visa pour s’y rendre.

Par ailleurs, le déploiement du Marché unique africain du transport aérien se veut une des étapes importantes de l’intégration continentale. Néanmoins, « la libéralisation des politiques de visa doit se poursuivre pour faciliter la circulation des africains. Des solutions telles que le passeport africain, l’exemption de visas par bloc régional, les visas de long séjour ou les politiques de visa à l’arrivée devraient être explorées », recommandent les rapporteurs.

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