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BAD: Vague de nominations!

Le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi A. Adesina, annonce les nominations ci-après au Cabinet du président.

Oyebanji Oyelaran-Oyeyinka est nommé directeur de cabinet et conseiller spécial du président en industrialisation, à compter du 9 octobre 2018.

De nationalité nigériane, M. Oyeyinka est une figure de proue respectée à l’échelle mondiale dans le domaine de l’économie du développement. Il a largement contribué aux sciences sociales relatives à l’urbanisation et les établissements humains, l’industrialisation et le développement économique.

Leader avisé, leader d’opinion, stratège et universitaire, il s’est distingué dans le domaine du développement humain, social et international, où il a beaucoup publié.

Avant cette nomination, il a été directeur au Bureau régional pour l’Afrique d’ONU-Habitat de 2007 à février 2017. En cette qualité, il a initié et géré plusieurs projets d’établissements humains, ainsi que des projets de développement urbain et social à l’échelle mondiale. Il a supervisé les programmes d’ONU-Habitat dans vingt-quatre pays et piloté des programmes de coopération d’ONU-Habitat visant à appuyer l’élaboration et la mise en œuvre de la politique urbaine nationale.

M. Oyeyinka a occupé auparavant le poste de directeur de la Division de la surveillance et de la recherche, où il a apporté un leadership intellectuel à la production des rapports phares d’ONU-Habitat. Il a également été conseiller scientifique en chef à ONU-Habitat et conseiller économique principal à la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, à Genève, où il a coordonné l’examen décennal de la performance des pays les moins avancés.

Entre 2001 et 2006, il a été professeur à l’Université des Nations Unies – Institut des nouvelles technologies. Il a également été professeur associé en technologie, politique d’innovation et développement, à l’Université des Nations Unies, MERIT à Maastricht aux Pays-Bas, et professeur invité en innovation et développement à l’Open University de Milton Keynes, au Royaume-Uni.

Le professeur Oyelaran-Oyeyinka est titulaire d’une licence en ingénierie obtenue avec distinction à l’University of Ife au Nigeria, d’un master en génie chimique de l’University of Toronto au Canada, et d’un doctorat en économie politique du changement technologique et de l’industrialisation de l’University of Sussex, au Royaume-Uni.

Maria Mutola Mulindi est nommée Directrice en charge des Missions spéciales, de la société civile et des organisations communautaires au cabinet du président, à compter du 15 octobre 2018.

De nationalité kenyane, Maria apporte à ce poste une vaste expérience de vingt ans dans la gestion de projets de développement destinés à réduire la pauvreté et à promouvoir la sécurité alimentaire en Afrique. Elle a joué un rôle de premier plan dans le dialogue et la collaboration avec les organisations de la société civile africaine.

Maria était directrice de cabinet du président depuis avril 2017. Elle est entrée à la Banque comme conseillère supérieure du président dans le domaine de la collaboration avec la société civile et les organisations communautaires. En cette qualité, elle était chargée de coordonner la mise en œuvre du cadre de collaboration renforcée de la Banque et du plan d’action révisé. Ses responsabilités consistaient notamment à conseiller le président sur l’appui nécessaire à la révision des politiques, stratégies et programmes concernant les femmes et d’autres groupes vulnérables, tout en œuvrant à l’élargissement de la collaboration avec les communautés des pays membres régionaux sur des questions d’inclusion et de responsabilisation plus poussées et axées sur les populations.

En sa qualité de directrice chargée des missions spéciales, elle aidera tout particulièrement la Banque à renforcer sa collaboration globale avec la société civile et les communautés de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique australe.

Mme Mulindi est titulaire d’une licence en genre et développement de l’University of Nairobi au Kenya, et d’un master en gestion stratégique de Brunel University au Royaume-Uni.

Samantha Naidoo est nommée Conseillère supérieure du président chargée de la mise en œuvre de stratégies et des résultats du portefeuille, à compter du 1er octobre 2018.

Mme Naidoo est de nationalité sud-africaine. Elle apporte une expérience diversifiée de plus de vingt ans en développement international, finance et soins de santé.

Avant sa nomination, elle a travaillé comme assistante/conseillère en portefeuille du président du Groupe de la Banque mondiale depuis 2014, et a acquis une riche expérience à des postes de direction et en matière de gouvernance au sein d’une organisation multilatérale mondiale complexe. En cette qualité, elle a également été la principale chargée de liaison pour toutes les demandes de renseignements techniques externes et internes adressées au Cabinet du Président sur les questions relevant de son portefeuille.  Elle a géré en temps opportun la communication autour des priorités et des questions programmatiques critiques, en étroite coordination avec la haute direction et les équipes en poste dans les pays ; elle a suivi les résultats obtenus par certaines initiatives stratégiques et institutionnelles mondiales et veillé à leur réalisation satisfaisante. Un des principaux exemples, à cet égard, a été la réponse du Groupe de la Banque mondiale à l’épidémie du virus Ebola en Afrique de l’Ouest en 2014. Elle a également fourni des conseils sur la mise en œuvre des principales initiatives stratégiques en matière de santé.

Mme Naidoo a commencé sa carrière comme médecin en Afrique du Sud et a acquis, au fil des ans, une solide connaissance technique du secteur des soins de santé grâce à un large éventail de perspectives – notamment le fonctionnement des systèmes de santé, la dynamique des secteurs public et privé, les opérations et la gestion cliniques et sanitaires, la recherche et les activités de l’industrie pharmaceutique, le rôle des investisseurs, les solutions innovantes pour financer des programmes de biens publics, dont les vaccins et les pandémies, et interagir avec les gouvernements, les politiques publiques, les programmes mondiaux et les partenariats public-privé.

Elle a rejoint la Banque mondiale en 2004 en tant que spécialiste de la santé à Washington D.C., États-Unis d’Amérique, dans le cadre du Programme des jeunes professionnels. Entre 2006 et 2014, elle a travaillé dans le domaine des opérations d’investissement en tant que chargée d’investissement, puis en tant que chargée d’investissement principale à la Société financière internationale du Groupe de la Banque mondiale. Elle a piloté et lancé une série de projets d’investissement utilisant divers instruments financiers, et en travaillant avec divers clients et équipes sur les marchés émergents des secteurs privés de la santé et de l’éducation à l’échelle mondiale. Elle a occupé des postes de responsabilité dans le domaine du développement des opérations et en gestion des relations avec les clients, en exécution de projets, engagement, décaissement et gestion de portefeuille en tant qu’analyste d’équipe de projet, chef de transaction, chef d’équipe et spécialiste sectoriel et régional en chef. Mme Naidoo a une expérience dans le domaine de l’investissement, des services bancaires d’investissement et de la recherche sur les valeurs mobilières chez J.P. Morgan Chase à Johannesburg et à Londres.

Elle est titulaire d’un diplôme de médecine et d’un diplôme en chirurgie, du Nelson R. Mandela School of Medicine, University of Natal à Durban en Afrique du Sud, d’un master en administration des affaires de Bond University à Johannesburg en Afrique du Sud, d’un master en gestion de la santé et d’un diplôme, Imperial College of Science, Technology and Medicine, University of London Business School au Royaume-Uni.

M. Modibo I. Touré a été nommé Envoyé spécial chargé des relations avec les actionnaires (Afrique) au cabinet du président à compter du 1er novembre 2018.

De nationalité malienne, M. Touré a, à son actif, plus de 25 ans d’expérience dans les secteurs public et privé, dans le domaine du développement, les services bancaires pour les pouvoirs publics ainsi que les organisations régionales et internationales.

M. Touré a travaillé dans des environnements fragiles, y compris dans des pays sortant d’un conflit, des pays à revenu faible ou à revenu intermédiaire. Entre mai 2016 et mai 2018, il a été Secrétaire général adjoint et Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU, et Chef de la Mission intégrée des Nations Unies en Guinée-Bissau. A ce poste, il a assuré le leadership intellectuel et diplomatique pour la promotion d’un dialogue politique inclusif et de la réconciliation nationale afin de renforcer la gouvernance démocratique et de mettre un terme à la paralysie politique et institutionnelle en Guinée-Bissau. Il a contribué au renforcement des institutions démocratiques et des capacités des organes de l’État pour leur permettre de fonctionner efficacement et selon les dispositions de la constitution. Il a coordonné les efforts de plaidoyer et de facilitation de la communauté internationale. M. Touré a piloté et œuvré à l’intégration de la perspective genre dans les efforts de consolidation de la paix, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité, et a travaillé en étroite collaboration avec la Commission de consolidation de la paix pour soutenir les priorités de la Guinée-Bissau en matière de consolidation de la paix. Il a également assuré la supervision et défini les principales orientations pour la mobilisation, l’harmonisation et la coordination de l’assistance internationale dans les domaines de la sécurité, des réformes en matière de gouvernance et des stratégies concernant l’état de droit. Il était chargé de renforcer le partenariat stratégique et la coopération avec l’Union africaine, la Communauté des pays de langue portugaise, la Communauté économique des Etats de d’Afrique de l’Ouest, l’Union européenne et d’autres partenaires afin de soutenir le maintien de l’ordre constitutionnel et la stabilisation en Guinée-Bissau.

De mai 2013 à avril 2016, M. Touré a occupé les fonctions de Sous-secrétaire général et Conseiller spécial au Bureau de l’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la région des Grands Lacs à Nairobi au Kenya, où il a piloté les actions des Nations Unies visant à soutenir la mise en œuvre et le suivi de l’Accord-cadre de paix signé par 12 pays pour la région des Grands Lacs. Il avait été auparavant Représentant spécial adjoint du Secrétaire général à Bangui, en République centrafricaine.

M. Touré a été Ministre des Nouvelles Technologies, des Télécommunications et des Postes, à Bamako (République du Mali) entre mars 2011 et mars 2012. A ce poste, il a conçu et engagé la mise en œuvre d’un cadre juridique, politique et institutionnel novateur afin de mieux orienter le développement de ce secteur et de jeter les bases du gouvernement électronique, de la cyber-santé et de la numérisation.

M. Touré a également travaillé pour la Banque africaine de développement entre mars 2008 et février 2011, en qualité de directeur de cabinet du président de la Banque africaine de développement et de mai 2006 à février 2008, en qualité de Secrétaire général.

Il a débuté sa carrière comme auditeur interne à United Parcel Service, Nashville (États-Unis), avant de rejoindre le PNUD où il a assumé différentes fonctions avec des responsabilités croissantes, notamment : Coordonnateur humanitaire et Représentant résident des Nations Unies en Éthiopie ; Coordonnateur humanitaire et Coordonnateur résident des Nations Unies et Représentant résident au Tchad ; Représentant résident adjoint au Rwanda ; Directeur de programme ; Représentant résident adjoint à Djibouti ; Administrateur de programme/ Représentant résident adjoint au Burkina Faso.

M. Touré est titulaire d’une licence en sciences économiques de l’École nationale d’administration de Bamako (Mali) et d’un Master en administration des affaires de l’Université Vanderbilt de Nashville (États-Unis).

Lamin G. Barrow est nommé directeur du Bureau d’appui au Secrétariat conjoint de la Banque africaine de développement, de l’Union africaine et de la Commission économique pour l’Afrique, à compter du 1er juillet 2018. En cette qualité, il assumera la fonction de représentant spécial de la Banque auprès de la Commission de l’Union africaine et de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique. Il œuvrera à accroître la visibilité de la Banque et à piloter le partenariat stratégique de la Banque avec l’Union africaine et la Commission économique pour l’Afrique concernant les High 5, avec pour objectif d’accélérer la réalisation de l’Agenda 2063, de la Zone de libre-échange continentale et de l’intégration régionale.

De nationalité gambienne, M. Barrow a rejoint la Banque africaine de développement en 2000. Jusqu’à sa nomination, il était chef de division au Bureau du président depuis 2014. Il apporte à ce poste plus de 30 années d’expérience acquise dans divers domaines du développement international.

En sa qualité de chef au Bureau du président avec rang de directeur, il a été l’un des principaux collaborateurs du président et a apporté son appui au directeur de cabinet, dans la gestion et la coordination stratégiques du Bureau, ainsi que dans la planification, la coordination et la communication des activités du président. Il a participé activement aux réunions de la haute direction pour l’élaboration des plans, des politiques et des stratégies de l’institution, outre le suivi de la mise en œuvre des décisions du Président en collaboration avec les principales institutions partenaires, les parties prenantes internes et externes ainsi que les pays membres du Groupe de la Banque.

Lamin a acquis une vaste expérience à la Banque. Auparavant, il a occupé les postes de  chef de la Division des opérations, de l’appui technique et de l’approche régionale au Département d’appui à la transition, de 2013 à 2014 ; de représentant résident au bureau-pays de l’Éthiopie de 2009 à 2013 ; de chargé de programme pays principal au bureau-pays du Rwanda de 2007 à 2009 ; de responsable du bureau-pays du Kenya de 2006 à 2007 ; d’analyste financier supérieur/chef de projet au sein du Mécanisme de préparation des projets d’infrastructures du NEPAD, Département de l’intégration régionale et du commerce, de 2006 à 2007 ; et d’analyste financier supérieur au Département des opérations de la région Afrique australe et de la Division des infrastructures, de 2000 à 2006.

Avant de rejoindre la Banque africaine de développement, Lamin était chargé de projet à Shelter Afrique de 1994 à 2000, et chef de la Division de promotion des exportations du Conseil national des investissements de la Gambie de 1992 à 1994. Il a également été chef du Service d’analyse des politiques à la Présidence de la République de Gambie, de 1990 à 1991.

Lamin Barrow est titulaire d’un master de politique économique de l’Université de Boston (États-Unis), d’une licence de sciences économiques de l’Université d’Ibadan, et de certificats professionnels en analyse des investissements et finance de la Queens University et de la Wharton Business School, aux États-Unis.

La Banque africaine de développement a le plaisir d’annoncer la nomination de Lassaad Lachaal, chef de bureau pays de l’Algérie, à compter du 16 juillet 2018. Cette nomination vient s’ajouter à son rôle de conseiller spécial du président pour la région Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.

De nationalité tunisienne, M. Lachaal a rejoint la Banque africaine de développement en 2005 en qualité d’économiste supérieur et a, depuis lors, occupé différents postes à la Banque. Avant cette nomination, il était le conseiller spécial du président pour la région MENA. Il apporte à ce poste plus de 30 années d’expérience variée dans le secteur privé et le développement.

Entre 2010 et 2014, en tant qu’économiste du développement en chef à l’Institut africain de développement, il a contribué à l’élaboration et à la mise en œuvre de programmes de formation et de renforcement des capacités à l’intention des fonctionnaires africains dans divers domaines du développement. Il a également joué un rôle de premier plan dans le suivi des principaux indicateurs de performance et des processus budgétaires, ainsi que dans l’établissement et le renforcement des partenariats avec les organismes internationaux de développement. Par ailleurs, il a eu à occuper le poste de rédacteur en chef de la Revue africaine de développement. Entre 2008 et 2010, Lassaad Lachaal a exercé les fonctions de directeur adjoint de l’Institut multilatéral d’Afrique (IMA), créé conjointement par le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, pour répondre aux besoins urgents de renforcement de capacités dans un certain nombre de domaines. Dans cette fonction, il a défini l’orientation stratégique de l’Institut au titre de la conception et de la mise en œuvre de solutions adaptées de programmes de travail axés sur la recherche, le transfert de connaissances et le renforcement des capacités.

De janvier 2014 à mai 2015, M. Lassaad a occupé le poste de ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche en Tunisie, où il a piloté la transformation stratégique du secteur agricole, notamment en matière de développement de la chaîne de valeur, d’accès au marché, de réglementation commerciale, de conservation des sols et des eaux et de surveillance sanitaire et vétérinaire, ainsi que dans plusieurs autres secteurs.

En novembre 2015, il a été nommé représentant résident de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture au Niger, poste qu’il a occupé jusqu’en novembre 2017. Dans le cadre de ses fonctions, il a aidé le gouvernement du Niger à concevoir et à mettre en œuvre des politiques et des programmes visant à éradiquer la pauvreté et la faim, à améliorer les moyens de subsistance et à renforcer la résilience. Il a mobilisé plus de cinq millions de dollars pour apporter une aide d’urgence aux réfugiés, aux victimes du terrorisme, aux personnes déplacées ainsi qu’aux communautés touchées par la crise pastorale au Niger.

Lassaad Lachaal est titulaire d’un master en économie agricole, d’un master en économie et d’un doctorat en économie agricole de l’Université du Missouri à Columbia, aux États-Unis. Il détient également un certificat en innovation pour le développement économique délivré par la Kennedy School of Government, à Harvard, aux États-Unis.

Caroline Jehu-Appiah a été nommée spécialiste des politiques en chef au cabinet du président, à compter du 1er juin 2018. À ce titre, elle est chargée de l’agriculture, du développement humain, de l’eau et de l’assainissement, du genre et de la société civile, de l’énergie, du climat et de la croissance verte.

De nationalité ghanéenne, madame Jehu-Appiah possède plus de 25 ans d’expérience dans l’élaboration, l’analyse et la mise en œuvre de politiques, la planification stratégique, les réformes du financement des soins de santé, la protection sociale, l’intégration du genre, le suivi et l’évaluation économique des politiques. À cette vaste expérience, il faut ajouter le leadership stratégique dont elle a fait preuve en matière de santé publique, de filets de sécurité et de protection sociale liés à la réduction de la pauvreté, et qu’elle a acquis en travaillant avec les gouvernements, les organisations non gouvernementales internationales et locales à but non lucratif, ainsi que les donateurs bilatéraux et multilatéraux. Caroline Jehu-Appiah possède également de solides connaissances sur les questions de développement du capital humain, la promotion de l’inclusion, la croissance verte vers le développement durable, l’intégration de l’adaptation au changement climatique et de l’atténuation dans les opérations, ainsi que la problématique du genre dans le développement du secteur social.

Avant sa nomination, Mme Jehu-Appiah était économiste principale de la santé à la Division de la santé du Département du développement humain et social, à la Banque africaine de développement depuis 2011. À ce titre, elle a notamment été chargée d’engager et de piloter le dialogue de haut niveau sur les politiques avec les emprunteurs et d’autres organismes du secteur de la santé dans les pays membres régionaux de la Banque. Elle a largement contribué à la promotion de la couverture médicale universelle dans les pays membres régionaux de la Banque grâce aux efforts menés pour le renforcement des systèmes de santé et à l’appui fourni aux pays dans leurs efforts de préparation pour faire face aux pandémies Ébola et Zika. Elle a codirigé l’élaboration de la stratégie de la Banque en matière de santé et est l’auteure du Cadre pour l’avancement de la couverture médicale universelle en Afrique. Elle a présenté huit projets en cinq ans devant le Conseil d’administration, dont quatre dans des États fragiles.

Elle a géré avec succès, en sa qualité de chargée de projet, le Plan stratégique d’appui au secteur de la santé en Ouganda, phase II, qui a remporté le prix du « Meilleur contributeur au secteur de la santé » en Ouganda, en 2014. Elle était également chargée de formuler les stratégies d’assistance-pays de la Banque pour le secteur de la santé et le secteur social et d’effectuer une analyse de la situation du système de santé et des contraintes financières au niveau national. En 2014, elle a été temporairement détachée à Accra (Ghana) auprès de la Mission des Nations Unies pour les interventions d’urgence en réponse à Ébola, comme conseillère du Chef de cabinet.

Avant de rejoindre la Banque africaine de développement, Caroline Jehu-Appiah était directrice adjointe du Département des politiques, du suivi et de l’évaluation de la planification des politiques du Service de santé du Ghana entre 2006 et 2011.  En tant que directrice adjointe, elle a dirigé et coordonné l’élaboration des politiques au sein du Service de santé du Ghana et du ministère de la Santé pour l’élaboration des politiques nationales de santé et des programmes quinquennaux et annuels de travail. Ces documents ont permis de mobiliser des fonds pour le secteur de la santé et d’intensifier les interventions de santé de base. Caroline a fait partie de l’équipe chargée de concevoir le programme phare des services de planification de la santé communautaire du Ghana, qui a permis de fournir des soins de santé directement aux communautés, entraînant une réduction de 20 % de la mortalité maternelle et une augmentation de 50 % de la couverture vaccinale sur une période de deux ans. Cette initiative a remporté trois des quatre prix présidentiels pour la prestation de services de santé publique au Ghana. Elle a fait partie du noyau de l’équipe chargée d’initier les réformes du financement des soins de santé et a contribué à la conception et à la mise en place du régime national d’assurance maladie du Ghana, qui a grandement amélioré l’accès aux services de soins de santé et permis d’atteindre une couverture de 40 % en six ans.

Madame Jehu-Appiah a commencé sa carrière comme médecin généraliste à l’hôpital universitaire Korle-bu d’Accra (Ghana) en 1990, avant de rejoindre le service de santé du Ghana en tant qu’économiste et analyste des politiques de santé en 2004. Elle a publié de nombreux articles dans les domaines de l’assurance maladie, de l’analyse de l’équité, de l’évaluation de l’impact et de la pauvreté dans plusieurs revues professionnelles internationales.

Caroline Jehu-Appiah est titulaire d’un doctorat en économie de la santé, financement des soins de santé et évaluation de l’impact obtenu à l’Université de Radboud, à Nijmegen (Pays-Bas), d’un master en économie de la santé de l’Université de York (Royaume-Uni) et d’un doctorat en médecine de l’Université Peoples Friendship, à Moscou (Russie).

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