Depuis sa nomination à la tête de la Société nationale des transports et de la logistique (SNTL), Aziz Alami Gourefti ne chôme pas. « L’ex-directeur de l’OFEC trouve sur son bureau bon nombre de dossiers chauds pour ne citer que la gestion du parc automobile de l’Etat », confie une source proche du dossier. Pour rappel, le parc public de véhicules géré par la SNTL (Etat+ Collectivités locales+EEP) compte 184.458 unités louées ou détenues en pleine propriété en 2013. Les dysfonctionnements relevés sont autant d’appels à des explications, que le départ survenu à l’improviste de son prédécesseur, Mohamed Benouda, suscite lui-même des interrogations. Il est devenu maintenant habituel de faire recours aux rapports de la cour des comptes. Le dernier en date précise que « la SNTL s’est engagée dans un processus de filialisation de certaines activités auparavant gérées directement (conseil en assurance filialisée en 2008 et de la gestion des actifs immobiliers en 2010), la cour des comptes recommande que « ces métiers peuvent être exercés par le secteur privé ».
