Agriculture : Seulement 24.000 emplois créés!
Selon le HCP, entre le deuxième trimestre de l’année 2018 et la même période de 2017, la branche « agriculture, forêt et pêche » a créé seulement 24.000 emplois sachant que la récolte des trois principales céréales, à savoir le blé dur, le blé tendre et l’orge, a atteint un total record de 103 millions de quintaux, au titre de la campagne agricole 2017-2018. Le nombre faible d’emplois agricoles contraste avec celui crée (52.000 emplois) entre le deuxième trimestre de l’année 2017 et la même période de 2016. Et pourtant, la campagne agricole 2016-2017 a enregistré une récolte de 96 millions de quintaux. Pour rappel, la branche « agriculture, forêt et pêche » a marqué des pertes de 175.000 postes en 2016, 58.000 en 2015 et de 7.000 en 2014.Peut-on parler d’effet campagne de boycott?
La dernière note du HCP ajoute que l’économie marocaine a créé 42.000 postes d’emploi en milieu rural en 2018 au lieu de 62.000 auparavant.
Toujours selon la même source, entre le deuxième trimestre de l’année 2017 et la même période de 2018, l’économie marocaine a créé 117.000 postes d’emploi, dont 75.000 en milieu urbain. Les services ont créé 53.000 emplois, l’industrie y compris l’artisanat 21.000 et le secteur des BTP 19.000 emplois.
Le nombre total des chômeurs a reculé de 21.000 personnes au niveau national, s’établissant à 1.103.000 chômeurs. Le taux de chômage est ainsi passé, entre le deuxième trimestre de 2017 et la même période de 2018, de 9,3% à 9,1% au niveau national ; de 14% à 13,7% en milieu urbain et de 3,2% à 3% en milieu rural. Les baisses les plus importantes du taux de chômage ont été relevées parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans (-0,5 point) et les personnes ayant un diplôme (-0,4 point). En revanche, les hausses les plus importantes ont été enregistrées parmi les adultes âgés de 25 à 34 ans (+0,3 point) et les jeunes citadins âgés de 15 à 24 ans (+0,2 points). De son côté, la population sous-employée s’est établie à 1.064.000 personnes. Le taux de sous-emploi a baissé de 0,3 point, par rapport au deuxième trimestre de 2017, passant ainsi de 9,9% à 9,6% au niveau national ; de 9,1% à 8,7% en milieu urbain et de 10,8% à 10,6% en milieu rural.