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Abeilles : Première Journée mondiale le 20 mai 2018

A la veille de la célébration de la première Journée mondiale des abeilles, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a invité les pays et le public à agir davantage afin de protéger les abeilles et les autres pollinisateurs, sans quoi ils pourraient être confrontés à une forte baisse de la diversité alimentaire.

Les abeilles sont extrêmement menacées par les effets combinés du changement climatique, de l’agriculture intensive, des pesticides, de la perte de la biodiversité et de la pollution.

Plus de 75% des récoltes alimentaires du monde dépendent dans une certaine mesure de la pollinisation pour les rendements et la qualité. L’absence d’abeilles et d’autres pollinisateurs réduirait à néant les champs de café, de pommes, d’amandes, de tomates et de cacao, pour n’en citer que quelques-uns qui dépendent de la pollinisation. Les pollinisateurs tels que les abeilles, les abeilles sauvages, les oiseaux, les chauves-souris, les papillons et les coléoptères volent, sautent et rampent autour des fleurs et contribuent à fertiliser les plantes. Le nombre de pollinisateurs et leur diversité ont diminué ces dernières décennies et les faits indiquent que ce déclin est principalement lié aux activités humaines, dont le changement climatique qui peut perturber les saisons de floraison.

Les pratiques agricoles durables, en particulier l’agroécologie, peuvent aider à protéger les abeilles en réduisant leur exposition aux pesticides et à diversifier le paysage agricole.

«Grâce à l’agroécologie, la FAO souhaite optimiser les interactions entre les plantes, les animaux, les êtres humains et l’environnement. Des innovations sont nécessaires et elles doivent se baser sur la co-création du savoir, en associant la science aux expériences et au savoir locaux, en tant que processus social», a souligné José Graziano da Silva, DG de la FAO.

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